dimanche 30 octobre 2011

Lasagnes à la (presque) bolognaise (sans viande hachée)

Il y a un petit moment, Miss cuisine m’a invité à participer à un tour sur http://www.untourencuisine.com/Tour. Un tour, c'est 20 personnes, 20 inscrits qui ont 4 semaines pour réaliser une recette de leur binôme, et doivent publier leur recette tous en même temps.

Je me suis donc inscrite pour le tour suivant, en occurrence le tour n°15. Après un court moment de suspense, le tirage au sort a été effectué et le verdict est tombé :
j’ai dû choisir une recette de cuisine sur le blog de gigidu5444 : http://www.la-cuisine-de-gigi.com/, alors que Laurette (http://chocoletta.canalblog.com/) devrait choisir une recette sur mon blog.
Ce jeu permet de faire connaissance avec d’autres blogs et avec d’autres personnes et de se rendre compte par la même occasion que le monde est très coloré et que chacun le voit et le présente à sa façon, pour le meilleur et pour le pire… 

Ensuite, il fallait programmer la publication de la recette pour le dimanche 30 octobre 2011 à 09h précisément. C’est toujours amusant d’imaginer combien d’autres personnes sur la Terre font la même chose au même moment que vous, et ce qui semble certain, c’est qu’à 9 heure pile 20 personnes devraient se précipiter vers les ordinateurs pour envoyer leur recette et pour enfin apprendre quelle recette de leur propre blog a été choisie par leur binôme, laissant à leur entourage le souci de leur demander s’ils n’ont vraiment pas quelque chose de plus intéressant à faire un dimanche matin.

Pour ma part, j’ai choisi de poster la recette de lasagnes à la bolognaise de gigidu5444, mais je l’ai préparé à ma façon. J’appelle ma sauce « presque  bolognaise », car je remplace toujours la viande de bœuf par du jambon (c’était plus pratique pour moi au début, étant donné que nous avons beaucoup plus souvent un paquet de jambon au réfrigérateur que de la viande de bœuf, et puis nous avons préféré et gardé cette version). 

Lasagnes à la (presque) bolognaise 

Ingrédients pour 6 personnes ayant bon appétit :

Un paquet de lasagnes (500 g), 2 boules de mozzarella coupées en dés, 80 g de parmesan râpé (ou un autre fromage jaune à pate dure, comme l’emmental ou le compté, mais dans ce cas il faut augmenter la quantité), de l’huile ou de beurre pour le plat.

Pour la sauce bolognaise :
4 c. à s. d’huile d’olive, 1 oignon finement haché, 1 carotte coupée en dès, 300 g de jambon de Paris sans couenne, coupé le plus finement possible, 80 g de lardon fumé (facultatif) finement coupé, 10 cl de vin rouge, 2 boîtes de 420 g de coulis de tomates (ou de tomates concassées en conserve, ou encore la pulpe de 850 g de tomates fraîches), 2-3 clous de girofle, 2 feuilles de laurier, 1 c. à c. de sel, du poivre noir fraîchement moulu.

Pour la sauce béchamel :
1 litre de lait, 3 c. à s. de farine, 50 g de beurre, du sel, une pincée de poivre blanc moulu, une pincée de noix de muscade râpée.

Méthode :

mardi 25 octobre 2011

Burgers « asiatiques »


Ma fille m’a demandé de lui envoyer le mode de préparation de ces burgers sucrés-salés d’inspiration asiatique que nous apprécions tous à la maison.

J’ai alors voulu apprendre quelque chose de plus sur cette recette dont je ne me souvenais plus l’origine. En dehors de toutes les horreurs que j’ai pu lire sur la malbouffe qui va de pair avec le burger dans l’esprit du militant moyen (statistiquement parlant), j’ai appris des choses aussi essentielles qu’utiles comme le fait que l’un des blogs préférés des Français ne parle de rien d’autre que de fast-food, que chaque famille américaine consomme des hamburgers en moyenne six fois par semaine et que si l’on mettait sur l’équateur l’un après l’autre tous ces hamburgers consommés par ces mêmes Américains au cours d’une année, on pourrait faire le tour de la Terre 72 fois.

J’ai su également que la deuxième plus grande chaîne de fast-food au Japon (après, devinez qui ! Toujours les mêmes …) propose des burgers « atypiques » où par exemple le pain est remplacé par du riz. Cette dernière information m’a fait très plaisir, parce que depuis toujours je sers ces burgers avec du riz, et ils sont très bien comme ça. Je suis très curieuse de savoir si mes burgers ont quelque chose à voir avec les japonais, si quelqu’un a des informations, qu’il n’hésite pas à m’éclairer !

Sinon, je serai obligée d’aller vérifier sur place (mais ceci n’est pas prévu pour bientôt…)

Ingrédients pour 6 burgers :

500 g de viande de bœuf hachée, ¼ cuillère à café de poivre noir moulu, les gousses écrasées d’une demi-tête d’ail, ½ c. à c. de gingembre frais râpé, 2 c. à s. d’huile.

Pour la sauce :
1/2 c. à c. de gingembre frais râpé, 3 c. à s. de sauce de soja, 1 c. à s. de miel liquide et ½ tasse de cacahuètes non salées et coupées en deux.

Pour la garniture :
1 ½ verre de riz blanc cuit.

vendredi 21 octobre 2011

Velouté de potimarron et châtaignes, avec bouillon de poulet maison

Une belle courge, quelques châtaignes et un bouillon de poulet maison : rien de mieux pour affronter les premières fraicheurs automnales !



Ingrédients pour 6 personnes :

lundi 17 octobre 2011

Crêpe géante au four avec de la confiture de coings


Dès l’arrivée des fraicheurs automnales, je reviens avec un grand plaisir vers cette recette simplissime et pourtant si bonne. Je dois l’idée de la crêpe géante aux coings à ma voisine de pallier de l’époque quand j’étais encore jeune maman. Il se peut que le doux souvenir de cette période de ma vie soit pour quelque chose dans mon affection pour cette heureuse combinaison…


Pour la confiture de coings :


Vous pouvez utiliser la pulpe du coing (ou des coings) qui a servi à faire de la gelée, en la cuisant avec 4 cuillères à soupe de sucre par fruit, jusqu’à ce qu’il ne reste plus de liquide. Il vous faudra pour cela le remuer doucement pendant environ un quart d’heure à feu doux, à découvert.

Cette « confiture » légère peut se conserver pendant quelques jours au réfrigérateur.


Pour la crêpe géante au four :

vendredi 14 octobre 2011

Gelée pimentée de coings à la cardamome

Il y a quelque chose d’exquis dans les gelées qui me fascine. J’aime particulièrement la gelée de coings, très aromatique et que l’on peut aisément préparer sans additifs. Il suffit de faire cuire les fruits avec les pépins et les peaux : très riches en pectine, ils permettent la gélification, rendant inutile l'apport de sucre gélifiant.

Il y a quelque temps, j’ai été très impressionnée par une gelée de piment d’Espelette et j’ai beau cherché sur Internet, je n’ai pas trouvé de recette. J’ai alors pensé que si j’utilise une base de coings, je pourrai réaliser une gelée piquante et fruitée de « façon naturelle », c'est-à-dire sans avoir recours aux additifs gélifiants.


Ingrédients :
  
1 coing mûr (environ 250 g), du sucre cristallisé, 2 petits piments rouges forts coupés dans la longueur, les graines de 3 gousses de cardamome verte.

mercredi 12 octobre 2011

Chips de topinambour


Auparavant, j’étais persuadée que le mot « fade » a été spécialement inventé pour décrire le goût du topinambour, et que, quoi que l’on fasse de lui, un topinambour reste un topinambour. Il ne faut surtout pas les glisser dans un plat, où ils gâcheront tout, mieux vaut les cuisiner tout seuls. Certains les cuisent en purée ou en velouté avec des noisettes (quel dommage pour les noisettes !)

Mais après mon récent achat de quantités impressionnantes au risque et péril de la paix familiale et les maints tests de divers préparations, j’ai découvert que les topinambours peuvent être même très agréables. Par exemple, ils perdent enfin leur goût terreux quand ils sont finement coupés et frits en chips de manière à ce qu’ils deviennent dorés et croustillants. Ils rappellent alors des chips de pomme de terre légèrement sucrés, mais en plus original.

La préparation de ces chips demande d’éviter plusieurs difficultés. Tout d’abord, il ne faut pas couper les topinambours en rondelles trop fines, parce qu’elles bruniront instantanément dans l’huile chaude, ni trop épaisses, parce qu’elles garderont un noyau mou porteur de ce goût métallique qui caractérise le topinambour. Une fois coupées, les rondelles de topinambour noircissent très vite au contact de l’air, il faut donc faire attention à les jeter de suite dans de l’eau vinaigrée et salée. Ceci aide à éviter un autre écueil qui consiste dans le fait que si l’on met les rondelles dans l’huile de friture sans les tremper auparavant, elles se collent rapidement les unes aux autres. Dernière précaution, pas spécifiquement valable pour les chips de topinambour cette fois, il faut bien essorer les pétales avant de les plonger dans l’huile de friture. 

Ingrédients :
200 g de topinambours, du sel et de l’huile pour la friture.  

Préparation :
Grattez les topinambours pour enlever la peau, coupez le bout, lavez-les, coupez-les en rondelles assez fines, par exemple à l’aide d’une mandoline. Jetez-les de suite dans de l’eau froide additionnée de sel et de vinaigre.
Chauffez l’huile.
Essorez les rondelles de topinambour dans du papier absorbant. Faites-les frire rapidement dans l’huile jusqu’à ce qu’elles deviennent bien dorées.
Egouttez-les sur du papier absorbant.

mardi 11 octobre 2011

Pilaf de quinoa aux abricots secs et aux noix

C’est une manière peu habituelle et amusante de présenter un accompagnement à base de quinoa, cette petite graine qui a la particularité de posséder à elle seule tous les acides aminés, un record pour le monde végétal !



Pilaf de quinoa aux abricots secs et aux noix

Ingrédients :

1 verre de quinoa, 2 c. à s. d’huile d’olive, 1 petit oignon épluché, 8 abricots secs, les cerneaux de 4 noix fraîches (parce que c’est la saison), 1 c. à c. de gros sel et du poivre de moulin.

Préparation :


Coupez l’oignon, les abricots et les noix en petits dés.

Rincez et égouttez le quinoa.

Faites fondre l’oignon dans l’huile chaude pendant 3-5 minutes jusqu’à ce qu’il soit translucide. Ajoutez le quinoa, mélangez bien jusqu’à l’évaporation du liquide. Ajoutez 2 verres d’eau, salez et poivrez. Laissez cuire 10 minutes après l’ébullition, si besoin augmentez la température pour accélérer l’évaporation de l’eau. Ajoutez les abricots et les noix. Laissez encore 5 minutes sur le feu afin qu’il ne reste plus de liquide. Décorez avec quelques dés d’abricots et de noix.

lundi 10 octobre 2011

Roulades de bœuf au gingembre et coings, pilaf de quinoa aux abricots secs, gelée pimentée de coing à la cardamome et chips de topinambour

Voici, comme promis, la recette que j’ai inventé pour le concours « Ma recette presque parfaite » … et que je n’ai finalement pas envoyée à cause d’un problème informatique venu du site qui ne me permettait pas le transfert de mes photos. Tant pis, j’ai pris beaucoup de plaisir à associer des produits que je n’utilise pas souvent dans ma cuisine, et au final nous nous sommes régalés de plats que j’ai envie de refaire bientôt.  

 
Il fallait donc choisir parmi 15 produits : champignons des bois, coing, topinambour,  abricots secs, quinoa, sauce soja, agneau, bœuf, veau, Comté, crème, œufs, cabillaud, noix de Saint-Jacques et saumon fumé sauvage.

C’est un choix qui paraît assez large, mais quand on exclut déjà les champignons sauvages auxquels je ne prête pas une très grande confiance et les produits de mer, trop onéreux pour se lancer dans des expérimentations culinaires, il devient assez compliqué de marier cinq des autres produits. J’ai été en revanche très inspirée par le coing, les abricots secs et le quinoa, et j’ai rajouté à ma liste le bœuf et le topinambour.


Le but du jeu était ensuite de revisiter une recette d’antan que l’on puisse préparer en deux heures (j’aurai pu entrer, je pense, dans ce délai, si je ne prenais pas de photos des différentes étapes et si je ne lavais pas entre temps les casseroles et autres ustensiles sales qui menaçaient d’envahir la cuisine).

J’ai imaginé une recette de roulades de bœuf au gingembre, une épice qui lui veut du bien, et aux coings. J’ai accompagnées ces roulades de garnitures qui complètent leur saveur : un pilaf de quinoa aux abricots secs, une gelée pimentée de coings aromatisé à la cardamome (cette dernière s’allie à merveille au gingembre) pour apporter une note piquante en réponse à la douceur des coings et des abricots, et avec des chips de topinambour dont le goût assez neutre permet au palais de se reposer et d’apprécier mieux les autres saveurs. Les roulades sont bien une recette d’antan, le pilaf aussi, tout comme la gelée, n’est-ce pas, et les chips avaient déjà été inventés au début du XIXème siècle !

jeudi 6 octobre 2011

Compotée mi-figue, mi-raisin … mi-prune


Le temps est très chaud et ensoleillé pour un début d’octobre et je refuse encore de croire que l’automne arrive à grands pas. En attendant les premières pluies, voici la recette de la compotée de fruits de fin d’été – début d’automne que j’ai préparée pour accompagner les crêpes du petit déjeuner dominical. Rassurez-vous, elle est agréable, légère et aromatique, malgré le nom que je n’ai pas résisté à lui attribuer…



Ingrédients

3 belles figues,  une petite grappe de raisin, 3 prunes violettes bien mures, 4 c. à s. de sucre en poudre.



Préparation

Lavez les fruits. Coupez les figues et les prunes en quartiers, et les graines du raisin en deux. Retirez les noyaux des prunes et les graines du raisin.

dimanche 2 octobre 2011

Newcastle

Désormais, Diana’s Cook Blog a un correspondant spécial en Angleterre, à Newcastle : http://moredianascook.blogspot.com/



Bonne lecture !

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