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lundi 24 mars 2014

Freddie’s Deli, le petit frère sédentaire de " Le Camion Qui Fume"



Freddie’s Deli, c’est le « restaurant » de la créatrice du désormais célèbre "Camion qui fume". Après avoir percé avec le premier food truc à Paris et lancé un deuxième camion-restaurant quasi sédentaire sur le marché de la place de la Madeleine, l’équipe des « camions » a ouvert un lieu "fixe" de street food à la fin du mois de juin 2013.

Le restaurant est organisé selon le même concept que pour les « camions » : il propose des sandwiches « maison » à emporter (mais aussi à manger sur place, quand on en trouve une) qui sont faits à la commande avec des ingrédients produits, si possible, localement. Mais ici, les burgers sont absents du menu. Ils ont cédé la vedette aux sandwiches  élaborés avec des ingrédients frais typiques des « deli » nord-américains.

Étant donné que nous sommes allés à Freddie’s Deli un dimanche après 14 heures, nous avions la liberté de choisir entre la demi-douzaine de places à l’intérieur, sur le comptoir en face de la vitrine, et les sièges des cinq tables situées à l’extérieur. Comme il faisait beau, nous nous sommes installés dehors.

Nous pouvions choisir entre plusieurs sandwiches : au  pastrami (bœuf mariné, épicé et fumé sur place), porc confit snacké (carnitas), tranches de bœuf ou d’entrecôte, rosbif, thon ou dinde, tout cela agrémenté de fromage, choucroute ou légumes grillés et relevé avec différents sauces (1000 îles, raifort, chimichurri, guacamole, moutarde américaine …). Il y avait également un sandwich qui m’aurait semblé très tentant dans le cas où j’étais végétarienne (aubergine, parmesan et fromage fumé).

Les sandwichs étaient présents en deux formats : moyen (« pour les petits appétits », à 7-8,50 €) et grand (« des sandwiches américaines normaux », à 9-11 €). Pour deux euros de plus, on pouvait avoir un des deux  accompagnements possibles, ainsi que de soda de la fontaine. 

Nous avons pris la formule avec le Goodman (pastrami, cornichons et moutarde américaine dans des fines tranches de pain toastées) et le Olé Moly (porc confit snacké, guacamole, fromage, crudités et coriandre), avec  du  coleslaw et des chips de pommes de terre. Ce jour-là, la fontaine était en panne et nous avons eu droit à des cannettes de soda.

Nous avons choisi des sandwichs « moyens ». Pourtant, en les déshabillant des plusieurs couches de papier qui l’enveloppaient joliment, j’ai été confronté à la vieille question que je me pose chaque fois quand j’aperçois un sandwich américain : comment peut-on arriver à manger ça si on n’a pas la bouche extensible de Grace Jones dans la publicité pour Citroën CX GTI ?

Le Goodman

Le Olé Moly

Je me suis débrouillé plutôt bien, en déstructurant mon sandwich, très heureuse du fait qu’un évier soit mis en évidence à disposition à tous les street-foodeurs craignant les germes baladeurs, et que je puisse le poser avec mon soda et mes chips sur un plateau bien propre. Et encore, aucun pigeon et aucune guêpe ne se présentaient à l’horizon.

Le sandwich au pastrami a été extrêmement savoureux. Je pourrais surement en manger tous les jours. De plus, il a été aussi tellement généreux et volumineux que je n’ai pas pu le terminer. Il a été de même pour le Olé Moly dont ma fille, qui a pourtant un excellent appétit, n’est arrivée qu’à la moitié. Je l’ai goûté aussi, mais il a été trop lourd à mon goût. C’est notre homme qui a réussi à l’achever ; cependant, nous avons tous trouvé que le pain, trop détrempé par la sauce, n’a pas été le plus approprié pour lui. Le coleslow a été très correct, et les croustillantes chips maison, taillés dans des immenses pommes de terre, excellents.

Freddie's Deli
22, rue Crespin-du-Gast
Paris 11ème

2 commentaires:

  1. j'avais bien aimé leurs sandwichs mais les chips n'étaient pas maison à l'époque; c'est un plus maintenant

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