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mercredi 1 octobre 2014

Bruxelles-2 : Quelques nouvelles adresses & quelques rectifications





La grisaille s’est installée, et je n’ai rien trouvé de mieux pour me remonter le moral que de ranimer les souvenirs de nos voyages. Au printemps, nous avons passé un week-end à Bruxelles, avec un programme très chargé, mais aussi avec l’inébranlable espoir de visiter (ou revisiter) quelques lieux emblématiques de la ville. J’ai profité de ce séjour très court pour ramener de nouvelles photos et des impressions de nouveaux endroits, et aussi pour faire quelques rectifications des billets concernant notre précédant séjour.


Revenant récemment des Pays-Bas, notre première tâche était de comparer les frites de Bruxelles et d’Amsterdam. Certains « spécialistes » de la cuisine de rue considèrent que les frites amstellodamoises sont les meilleures, mais tous les Belges que nous avions rencontrés nous avaient expliqué qu’aucune frite du monde ne pouvait arriver à la cheville des frites belges. De plus, nous sommes restés avec l’impression qu’on trouve des baraques à frites à chaque coin de rue. Pourtant, nous n’en avons pas vu une seule au cours de toute notre première journée ! Ce n’est que le lendemain que, en passant à côté de la Bourse, nous sommes tombés sur Fritland (49, rue Henri Maus).




Le verdict ? Les frites de Fritland étaient dorées et croustillantes, mais comme la méthode traditionnelle exige de les faire frire dans du bœuf-blanc (graisse de bœuf), elles laissaient un arrière-goût peu plaisant. Nous leurs avons préféré les frites d’Amsterdam (du kiosque au marché Albert Cuyp) qui étaient encore plus épaisses et plus savoureuses … et qui donnaient l’impression d’être plus légères - si on peut parler de légèreté quand il s’agit de frites !



La prochaine fois, nous essayerons de tester la baraque à frites de la place Flagey, réputée meilleure de Bruxelles ...
En réalité, notre promenade a commencé par la Grand-Place que nous avons traversé plusieurs fois, nous arrêtant devant ses bâtiments baroques aux riches décorations et son marché aux fleurs, et nous frayant un chemin entre ses nombreux restaurants, cafés et chocolateries, concentrant toujours des foules de touristes impressionnantes.


Dans le premier billet concernant notre précédant séjour à Bruxelles, je vous avais parlé du Café de Bruxelles qui se trouvait au numéro 12 de la Grand-Place. Nous y avons mangé sur le pouce, nous offrant nos toutes premières impressions des spécialités bruxelloises – les croquettes de crevettes, la carbonnade flamande et les gaufres bruxelloises, sans oublier  la « Mort Subite », cette bière de type lambic à l’arôme de caramel. J’avais surtout aimé la vue imprenable que cet endroit donnait sur la Grand-Place … Cependant, ce café n’existe plus : ici se trouve maintenant Le Hard-Rock Café Bruxelles.

Le restaurant-brasserie « La Roue d’Or » (que j’avais aussi beaucoup apprécié, pour son décor magrtittien, son service impeccable et ses mets savoureux) propose des menus relativement légers avec un bon rapport qualité/prix à l’heure du déjeuner en semaine – mais pas le week-end. Les spécialités belges, plutôt nourrissantes, présentent une expérience intéressante après une journée pluvieuse et épuisante, mais il est plus difficile de se motiver à les essayer au beau milieu d’une journée ensoleillée. Le petit plus : il nous a bien semblé qu’en fin de semaine, il n’y a pas besoin de réserver à l’heure du déjeuner.


Les villes américaines (et désormais françaises) ont leurs food-trucks ; Bruxelles à ses camions à gaufres.

Nous trouvant au milieu de l’après-midi sur la Place du Grand Sablon, nous avons voulu répéter l’expérience du déjeuné rapide de croque-monsieur à la pâtisserie Wittamer. Mais comme il faisait très beau, sa terrasse ensoleillée a été prise d’assaut. 
Après la longue attente, les traditionnels petits pains qu’on sert avec du beurre nous sont apparus comme une bouée de sauvetage méritée.

Cela faisait longtemps que je n’avais pas vu servir la bière avec des cacahuètes (et bonnes, en plus !), et j’ai trouvé très charmants ces pichets miniatures qui permettent de doser le sirop selon son goût.

Je me suis aperçue que le croque-monsieur avait rapetissé depuis la dernière fois …

Moi, j’ai été tentée par le « croque italien », lui aussi idéal pour une petite faim.


Dimanche midi, nous avons retrouvé notre ami flamand et fier de l’être qui nous avait donné rendez-vous dans le quartier vivant et coloré des Marolles.




Sous le Palais de justice, nous avons découvert une petite place, vouée aux petits restos et aux cafés aux belles terrasses. 

Nous avons réussi à trouver une table pour huit personnes (dont quatre petites) chez Le Quartier gourmand (18, rue de l’Épée) et nous avons commandé des énormes salades et des bols de pâtes dans une ambiance sympathique et enfants-friendly.

Salade de chèvre au miel, pommes, tomates confites, lardons et pain d’épices


Pennes au pesto, tomates-cerises, pignons de pin, parmesan et roquette


Les fameuses croquettes de crevettes bruxelloises 

(qui m’ont rappelé les traditionnels bitterballen néerlandais, croquantes à l'extérieur et fondantes à l'intérieur)

Nous avons aussi beaucoup marché dans les rues, les regards perdus vers les belles maisons aux pignons du vieux Bruxelles ...



Ou captés par les trésors gourmands exposés par les innombrables chocolateries ...



Ou par d’autres trésors cachés de Bruxelles.







J’ai beaucoup aimé les promesses fleuries des Galeries royales (passage Saint-Hubert).




C’est vrai que l’ancienne ville manque cruellement de fleurs et d’herbes folles, alors toute initiative allant dans ce sens, comme ces bacs débordant de fleurs printanières, me semble bonne à prendre.
 


Pendant que nous profitions de la belle vue qui s’ouvre sur le vieux Bruxelles depuis les jardins royaux, des centaines de ballons blancs ont été lâchés dans le ciel pour une occasion dont le sens m’avait échappé.




A proximité de l’avenue Louise, nous avons essayé de suivre une partie de l’itinéraire très ambitieux des édifices de style Art nouveau & Art Déco que j’avais préparé.



Puis, dans une impasse partant de l’avenue, nous avons trouvé par hasard ce petit resto qui m’a l’air très romantique avec sa cour débordante de végétation luxuriante. J’aimerai bien y revenir bientôt.





2 commentaires:

  1. Cela me rappelle ma dernière escapade là-bas le mois dernier... Je m'étais régalée de frites et de croquettes, miaaam !
    Bises et bonne soirée.

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