Début juillet, nous sommes partis pour
un voyage en voiture du sud de la France (et plus précisément, de Montpellier)
jusqu’à la Bulgarie, et nous sommes rentrés par le nord-est de la France, en
passant par l’Allemagne et le Luxembourg. Au cours de ce road trip, nous avons
traversé 12 pays et visité 13 différentes villes. Dans mes prochains billets,
je vous montrerai mes coups de cœur concernant une bonne partie de ces villes, je vous dirai
quelques mots sur les spécialités locales et, entre temps, je vous donnerai les
recettes de quelques plats typiques d’Europe centrale que nous avons goûtés et adoptés.
Nous avions effectué une partie de ce voyage trois ou quatre fois, et nous avons déjà nos habitudes (par exemple, nous prévoyons assez de boissons fraîches (et des bananes ...), consultons les propositions d’itinéraires sur internet, et partons très tôt le matin en essayant de garder notre bonne humeur - ce qui me semble primordial pour tout long trajet …)
Cette fois, nous sommes partis même un peu plus tôt que d’habitude, car la canicule venait de s’abattre sur toutes les régions que nous devrions traverser, et nous voulions faire de plus longues pauses pendant les heures les plus chaudes. Pendant toute la matinée, les paysages sont restés enveloppés d’un brouillard épais à cause des températures élevées au cours de la nuit, à nous demander est-ce que nous longeons la côte méditerranéenne ou bien celle de la mer du Nord …
Après un premier bref arrêt, nous sommes
restés un peu plus longtemps sur l’aire de Beau Soleil. C’est la dernière aire sur
l’autoroute du côté français, ainsi que la dernière station service française
: c’est le moment de faire le plein, car les prix des carburants sont plus
élevés en Italie. D’ici - quand il fait beau – il y a une très belle vue sur
Monte Carlo et son port sur la Méditerranée, et on peut même voir les joueurs
de football au loin.
À proximité de la frontière italienne,
la route devient une succession de tunnels et de viaducs (ma fille en avait
compté plus de 120 jusqu’à la ville de Gènes …), et ici et là on aperçoit brièvement
quelques villages et villes côtières. Je n’aime pas trop cette partie du
voyage, craignant toujours qu’on peut rester coincé dans les bouchons au milieu
des tunnels. Mais la route devient plus ennuyeuse dans la plaine de Pô, où
seulement quelques tours d’églises très élancées surgissent de loin pour vous
faire rêver (par ailleurs, ma fille s’endort automatiquement dès que nous
entrons dans cette plaine ; elle le fait avec une précision étonnante sur tous
les trajets sans intérêt particulier).
Nous nous sommes arrêtés au début de
cette étape pour déjeuner (je prévois toujours des sandwichs
« maison » pour midi, ils sont meilleurs de tout ce qu’on peut
trouver sur les aires de l’autoroute, et nous assurent une certaine
indépendance des conditions du trafic et de la météo). J’espérais qu’on
pourrait s’abriter à l’ombre, ce qui pouvait faire beaucoup de bien aussi à la voiture,
mais aucune aire ne prévoyait de tel luxe, et nous avons continué le voyage encore
plus fatigués qu’avant.
Pour notre prochain arrêt, nous avions prévu de quitter l’autoroute A4 peu avant la ville de Vérone. Notre but était de voir le plus grand lac italien, Lago di Garda (le lac de Garde), ainsi que la ville qui se trouve dans son point situé le plus au sud, Peschiera del Garda.
Avec son ouverture sur le lac et ses
vestiges témoignant de sa gloire ancienne, Peschiera del Garda vaut le détour.
Nous avons beaucoup aimé cette jolie ville, bien que nous ayons souffert pour
la mériter : il a fait 38°C à l’ombre.
Après avoir acheté des cartes postales en bons touristes, regretté le fait que nous n’avons pas le temps de voir l’exposition consacrée à Andy Warhol dans le musée local, et jeté un coup d’œil sur les ruelles bordées de belles maisons aux couleurs chaudes et vives et à son port d’où partaient de nombreux yachts, nous nous sommes assis dans un café situé au bord d’un des canaux qui la traversent de part en part à l’instar d’une petite Venise.
C’est l’un de nos rituels obligatoires
: en Italie, nous prenons toujours le plaisir de déguster le cappuccino et le
café locaux, et nous n’avons jamais été déçus. Ici, les nappes portaient des
traces de cigarettes et la serveuse a mis plus d’un quart d’heure avant de
prendre notre commande (et encore autant pour l’exécuter), mais la vue était délicieuse
et nos boissons, merveilleuses comme
toujours.
waouhh quel périple tu nous propose là merci pourla balade
RépondreSupprimerJe t'en prie ! Ce n'est que le début !
SupprimerJ'ai hate de lire la suite :)
RépondreSupprimerJe te remercie pour ton petit mot ! La prochaine étape, c'est Ljubljana, la capitale de la Slovénie.
SupprimerFabuleux ! J'adresse tout de suite le lien à cher et tendre. Déjà cet été, je ne rêvais que de Pologne ou d'Arménie, les ados hurlaient ... Bon, ça n'a rien à voir mais disons que je ne suis attirée que par l'Est en ce moment, voilà tout ! Là tu me fais vraiment rêver. J'attends la suite avec impatience. Bravo !
RépondreSupprimerJe te remercie beaucoup, ton commentaire enthousiaste me donne envie de me mettre vite à écrire la suite !!! D'autant plus qu'il s'agit de Ljubljana, une ville que nous avons adorée et qui mérite d'être connue !
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