On peut tout trouver à Paris, y compris
des produits bulgares. La preuve, avec l’épicerie Baï Ganio**, située dans la
rue des Petites Écuries. La boutique est comme une machine à remonter le
temps : dès que je suis entrée, j’ai eu l’impression d’être retournée plus
de vingt ans en arrière. Ou que rien n’a changé depuis - dans tous les sens du
terme …
J’aimerai bien me concentrer uniquement sur les informations utiles, mais j’ai beaucoup de mal à écrire de manière impartiale et impersonnelle, car je me suis sentie très bizarrement, comme dans un musée vivant, et cette sensation ne m’a toujours pas quittée. J’ai été stupéfaite de voir un échantillonnage de produits que j’ai connu pendant mon enfance (et auxquels, en tant qu’enfant capricieux et ayant grandi à l’étranger, je n’ai jamais su me faire) : des biscuits, des fromages, dont le byalo siréné (бяло сирене en bulgare, ce qui veut dire « fromage blanc » ; c’est un fromage caillé en saumure, cousin très proche de la feta grecque), de la charcuterie comme autrefois, des pots de lutenitza (une sauce, ou purée de poivrons, tomates et aubergines dont je dois absolument vous parler, mais elle mérite un chapitre entier) aux étiquettes décorés de personnages dans des costumes « traditionnels » (bien que personne ne s’habille ainsi depuis plus d’un demi-siècle, à part les danseurs dans les spectacles folkloriques) et aussi du vin, dont la Bulgarie est un producteur historique. A noter, les produits frais, comme le « vrai yaourt bulgare », sont livrés tous les mercredis.
J’aimerai bien me concentrer uniquement sur les informations utiles, mais j’ai beaucoup de mal à écrire de manière impartiale et impersonnelle, car je me suis sentie très bizarrement, comme dans un musée vivant, et cette sensation ne m’a toujours pas quittée. J’ai été stupéfaite de voir un échantillonnage de produits que j’ai connu pendant mon enfance (et auxquels, en tant qu’enfant capricieux et ayant grandi à l’étranger, je n’ai jamais su me faire) : des biscuits, des fromages, dont le byalo siréné (бяло сирене en bulgare, ce qui veut dire « fromage blanc » ; c’est un fromage caillé en saumure, cousin très proche de la feta grecque), de la charcuterie comme autrefois, des pots de lutenitza (une sauce, ou purée de poivrons, tomates et aubergines dont je dois absolument vous parler, mais elle mérite un chapitre entier) aux étiquettes décorés de personnages dans des costumes « traditionnels » (bien que personne ne s’habille ainsi depuis plus d’un demi-siècle, à part les danseurs dans les spectacles folkloriques) et aussi du vin, dont la Bulgarie est un producteur historique. A noter, les produits frais, comme le « vrai yaourt bulgare », sont livrés tous les mercredis.
Бай
Ганьо (Bai Ganïo)
10 Rue
des Petites Écuries (à proximité du croisement avec la rue du Faubourg St
Denis)
75010
Paris
du Jeudi
au Lundi, 11h–20h
**Bai
Ganïo est le personnage principal des nouvelles satiriques de l’écrivain bulgare
Aleko Konstantinov (1863–1897), et probablement le « héros » national
le plus populaire. Son créateur l’avait doté de tous les défauts qu’il ne
supportait pas chez ses compatriotes et qu’il voulait combattre avec sa
plume : grossièreté et mesquinerie, vantardise et insolence ...
Curieusement, la popularité de ce personnage négatif a largement dépassé celle
de son auteur et, pire encore, certaines Bulgares ont commencé à se revendiquer
fièrement en héritiers de cet anti-héros.
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