Tout comme l’année dernière était l’année
des abricots, cette année est l’année des figues. Je ne parle pas, bien
entendu, à l’échelle mondiale, mais à l’échelle familiale, et au mieux, à
l’échelle de mon marché. Depuis le début de l’été, et comme d’habitude, j’y
achète régulièrement des figues, car ce sont les fruits préférés de Monsieur D.
Mais avant de continuer de parler des figues en termes de fruits, je me
vois dans l’obligation de préciser que je suis au courant que les figues ne
sont pas des fruits, mais des fleurs (ou plutôt des efflorescences charnues que
l’on appelle sycones, si on veut aller encore plus loin dans la précision).
Tout de même, ça sonne un peu bizarre de dire que « les figues sont les
fleurs préférées » de quelqu’un, même si on leur rajoute tout de suite
l’adjectif « comestibles ». Pour l’instant, je laisserai ce casse-tête
botanico-linguistique aux spécialistes, et je continuerai comme si les figues
étaient des fruits des plus banals (en essayant de ne pas trop penser à la
fascinante association entre les figuiers et les petites guêpes qui les
pollinisent).
Je disais donc que j’achetais des
figues régulièrement - mais aussi avec retenue, car elles restent des fruits assez
chers tout au long de l’année. De même, les figues sont meilleures quand elles
sont très mûres, ce qui signifie qu’elles sont aussi tellement fragiles qu’il faut les consommer dans la
journée. D’ailleurs, je ne trouve pas d’autre explication à leur prix élevé que
leur fragilité… Mais cette année le climat a dû être très bénéfique pour les
figuiers de la région, car leurs fruits étaient abondants sur mon marché. J’y ai
souvent trouvé aussi des figues « pour confiture » à un prix plus que
raisonnable, et j’ai commencé petit à petit à augmenter les quantités que j’en
achetais. A dire vrai, ces figues n’ont jamais fini en confiture, mais une partie
d’elles est entrée dans la préparation de crumbles et de gâteaux riches en
fruits, comme celui qui va suivre (et que nous venons de terminer ce matin).
Gâteau
renversé aux figues
Ingrédients
:
* 600 g de figues
violettes,
* 4 cuillères à soupe de
cassonade corsée,
* 2 œufs,
* ½ verre (ou cup, ou l’équivalent d’un pot de yaourt)
de cassonade blonde,
* 1 c. c. de sucre
vanillé,
* ¼ verre d’un mélange de
quatre huiles + ¼ verre d’huile de noix (ou ½ verre d’un autre huile selon
votre goût)
* 1 pot de yaourt nature,
* 1 ¼ verre de farine,
* 1 c. c. de levure
chimique (ou 2/3 c. c. de bicarbonate de soude + 1/3 c. c. de cream of tartar, à préférer si votre
yaourt n’est pas du tout acide),
* 1 pincée de sel.
Méthode
:
Préchauffez le four à 180°C.
Lavez, équeutez et coupez
en quatre les figues.
Graissez un moule de 20
cm de diamètre avec un peu d’huile. Parsemez avec 3 cuillères à soupe de
cassonade corsée. Rangez dessus les quartiers de figues en une seule couche et
parsemez de la quatrième cuillère à soupe de cassonade. Mettez dans le four et
laissez caraméliser doucement pendant 15 - 20 minutes.
Pendant ce temps, fouettez
les œufs avec la cassonade blonde et le sucre vanillé dans un saladier. Ajoutez
le yaourt, l’huile et, juste avant de sortir le moule avec les figues, la
farine tamisée avec la levure chimique (ou le bicarbonate de soude et le cream of tartar). Mélangez bien. Versez
délicatement la pâte sur les figues afin de les recouvrir régulièrement.
Faites cuire pendant 40
mn environ. Vers la fin, vérifier la cuisson en piquant la lame d’un couteau ou
un cure-dent dans le gâteau : il doit en ressortir sec.
Laissez le gâteau tiédir légèrement
et démoulez sur un plat.
Mon dieu que cette photo est gourmande. Je garde cette idée dans mes archives.
RépondreSupprimerMerci pour le compliment !
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