Quand on est invité à diner chez nos
amis Carmen et Richard (dont j’ai
déjà eu l’occasion de parler sur les pages de ce blog, par exemple ici
et là), nous savons que nous pouvons nous attendre à ces trois
choses : rire à en avoir mal aux côtes, abuser des poivres (Richard est un
grand amateur des poivres et entretient une collection enviable ; c’est
grâce à lui que nous avons découvert l’incroyable faux-poivre de Tasmanie et
sommes tombés amoureux du poivre à queue – responsable à lui seul de la moitié
des blagues que nous avons échangé dernièrement), et, dans environ deux cas sur
trois, commencer le dîner par une soupe.
Carmen, qui est d’origine allemande, a sauvegardé cette bonne habitude nordique de proposer une soupe au début du repas. Ses soupes sont toujours très originales (ou très traditionnelles, ça dépend de l’habitude), mais elles sont toujours délicieuses – une fois c’était une variante de la fameuse soupe de queue de bœuf (Oxtail soup), une autre c’était le bouillon à l’omelette typiquement allemand, et je me rappelle aussi d’un potage aux herbes que je n’ai pas pu refaire moi-même, car je n’ai jamais pu trouver au même moment toutes les « herbes » nécessaires. Pour leur part, nos amis considèrent avec beaucoup de sérénité le fait que je photographie tous les plats (même si j’essaie de faire cela rapidement pour ne pas déranger excessivement tout le monde) et que je vais demander les recettes (et des précisions, parfois, car ce n’est pas toujours évident de se souvenir des mesures exactes pour ses plats « inventés », je cite).
Carmen, qui est d’origine allemande, a sauvegardé cette bonne habitude nordique de proposer une soupe au début du repas. Ses soupes sont toujours très originales (ou très traditionnelles, ça dépend de l’habitude), mais elles sont toujours délicieuses – une fois c’était une variante de la fameuse soupe de queue de bœuf (Oxtail soup), une autre c’était le bouillon à l’omelette typiquement allemand, et je me rappelle aussi d’un potage aux herbes que je n’ai pas pu refaire moi-même, car je n’ai jamais pu trouver au même moment toutes les « herbes » nécessaires. Pour leur part, nos amis considèrent avec beaucoup de sérénité le fait que je photographie tous les plats (même si j’essaie de faire cela rapidement pour ne pas déranger excessivement tout le monde) et que je vais demander les recettes (et des précisions, parfois, car ce n’est pas toujours évident de se souvenir des mesures exactes pour ses plats « inventés », je cite).
Ce velouté de courges, dégusté au cours
de la dernière soirée que nous avons passé ensemble, nous a surpris par sa
délicatesse. Carmen a mélangé deux variétés de courges, le butternut (ou
doubeurre) et le potiron (« qui apporte une couleur orange plus
vive »). Afin de rendre la soupe plus digeste, elle n’a pas mis de l’ail
(qui, je suis d’accord, n’a pas vraiment sa place dans cette recette) et pour
les mêmes raisons, elle a enlevé les échalotes après la cuisson (dont la durée
me semble un peu insuffisante ; moi, je laisserai cuire les
ingrédients jusqu’à ce qu’ils deviennent fondants, ce qui prendrait plutôt
25 à 30 minutes). Le gingembre et le citron que l’on devinait à peine ont donné
une agréable fraîcheur à ce velouté, et le basilic frais venu en touche finale
– et auquel je ne m’attendais pas du tout - a apporté beaucoup de peps. Enfin,
le petit dessin effectué avec l’huile de pépins de courge, d’une couleur très
foncée, a produit l’effet escompté.
Velouté de courges au gingembre et basilic
Ingrédients :
* 1 petite courge de la variété ‘Butternut’, seule ou
mélangée avec du potiron,
* Quelques échalotes selon votre goût,
* 1 gousse d’ail (facultatif : « il n’y en avait
pas du tout hier au soir »),
* un petit morceau de gingembre, épluché,
* 1 cuillère à soupe de jus de citron,
* 1 cube de bouillon de légumes,
* un bon morceau de beurre (« 40 - 50 g peut-être»),
* de la crème fleurette (« à peu près 100 ml »),
* huile de pépins de courge,
* herbe aromatique (ciboulette, basilic, sauge, coriandre,
persil,…),
* un peu de parmesan râpé.
Préparation :
« Faire cuire les légumes (avec le cube de bouillon) pendant 10 minutes (ou jusqu’à ce qu’ils deviennent fondants, donc 25 à 30 minutes)
(dans 1 litre d’eau bouillante). Rajouter le beurre, de la crème fleurette
et mixer le tout pour obtenir un velouté onctueux. Éventuellement rajouter du
poivre. Faire un dessin de votre goût avec de l’huile de graines de courges.
Décorer avec du parmesan et une herbe aromatique de votre choix. C’est tout ! »
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