Currywurst et pâtisseries comme à Berlin, à Le Stube (Paris 1e)

Le Stube est un petit restaurant où on peut manger sur le pouce des plats allemands typiques, mais revisités. Nous y sommes allés spécialement pour son Currywurst (« l’un des plats qu’il faut à toux prix goûter quand on se trouve à Berlin », selon une cousine berlinoise), mais aussi pour ses Strudels, sa Sachertorte, et bien sûr, sa Schwartzwalderkirschtorte (Forêt noire), des gâteaux familiers qu’on peut déguster dans toutes les pâtisseries et autres « cafés viennois » pleins de charme que l’on retrouve en Europe centrale, mais qui nous manquent un peu en France.

Le Stube possède déjà trois adresses à Paris : un emplacement assez grand situé Passage Verdeau (9^e), un kiosque installé dans l’Institut Goethe, et un snack rue Richelieu, pas loin du Louvre - où nous nous sommes rendus. L’endroit est facilement reconnaissable grâce à sa joyeuse façade rouge, sa tour de brezels, et sa vitrine où les gâteaux exposés ont tous l’air splendides. La salle est assez petite et nous avons dû patienter quelques minutes pendant qu’on sortait une table pour nous installer, mais cela ne nous a pas gêné puisque le personnel a été très aimable et nous a accueillis avec le sourire.

Nous avons pris le menu Currywurst  (currywurst avec garniture de pommes de terre et dessert) à 12 euros, un prix plutôt doux - pour Paris.

Le currywurst nous a été servi comme à Berlin, dans une assette imitant la traditionnelle barquette en carton aux bords ondulés, mais avec une vraie fourchette en bois. La saucisse (de porc pour nous, comme dans la recette originale) venait d’être grillée, puis coupée en bouchées et nappée d’une bonne sauce tomate maison saupoudrée de curry doux. Ce n’est pas de la grande cuisine (et ce n’est pas le but), mais c’est très goûteux.

Mon mari et ma fille ont accompagné leur currywurst de pommes de terre rôtis aux herbes, avec de l’oignon rôti et de la moutarde douce. Elles étaient vraiment très savoureuses : je vous les conseille vivement (et j’aimerai beaucoup avoir la recette !).

J’ai pris la typique Kartoffelsalat (salade de pommes de terre) avec une sauce assez légère aux œufs et aux cornichons, très agréable aussi.

Nous avons ajouté à cela une bière allemande, la Warsteiner, et au lieu d’une Bionade (limonade bio aux extraits de plantes), des sodas avec ou sans caféine.

Et les desserts ! Le choix serait difficile si chacun d’entre nous n’avait pas sa petite idée.

Ma fille avait envie de la Schwartzwalderkirschtorte (Forêt noire) : c’est le gâteau qu’elle avait traditionnellement à chaque anniversaire quand elle était enfant. La Schwartzwalderkirschtorte est faite avec une génoise au cacao, parfumée au kirsch, et garnie de cerises au sirop, de crème chantilly et de copeaux de chocolat. Cette tarte aurait été créée par un célèbre pâtissier berlinois au début du XXème siècle – bien que certains prétendent qu’elle aurait des origines suisses – et a une ressemblance très lointaine avec l’insipide Forêt noire qu’on a popularisée en France.

La Forêt noire est présentée sur la carte comme « la véritable Schwartzwalderkirschtorte ». En réalité, elle est sous forme d’entremet, plus léger que l’original.

J’ai demandé la Sachertorte (tarte Sacher), le grand classique des cafés viennois, avec biscuit au chocolat et marmelade de framboises. Le gâteau du Stube est plutôt léger, malgré les apparences.

Notre homme, grand amateur des strudels, a pris un Strudel aux griottes (Kirschenstrudel). Nous en avons profité aussi : il est en même temps léger, exquis et délicieux. A goûter absolument !

En deux mots, Le Stube est un bon endroit pour se familiariser avec la cuisine berlinoise (ou pour se la rappeler), en mangeant bien dans une ambiance agréable et sans se ruiner.

Le Stube Richelieu

31, rue de Richelieu

Paris 1^e

Lun : 10h - 15h30, Mar –Sam : 10h - 22h

http://www.lestube.fr/