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samedi 26 février 2011

Salade de fruits d’hiver

Ce ne serait pas très juste de prétendre qu’il s’agit ici d’une vraie recette, étant donné qu’elle varie au fil des saisons et suivant nos derniers achats de fruits. Mon intention est de partager tout simplement une idée pour un délicieux petit déjeuner du samedi matin. Je ne peux pas non plus dire que j’ai trouvé la combinaison parfaite (c’est toujours très bon), ni vous conseiller un fruit plutôt qu’un autre, chacun ayant ses propres qualités gustatives ou bénéfiques pour la santé. Pour ma part, jusqu’à maintenant je n’ai pas trouvé un fruit qui me déplaît (bon, je ne les ai pas encore tous goutés ; je vous en dirai plus si un jour je m’essaye avec le durian) et je suis chanceuse que ce soit pareil pour les autres membres de ma petite famille.

Les seules règles que je suis, c’est d’utiliser la plus grande variété possible de fruits et de n’ajouter aucunement du sucre. En hiver, et surtout quand j’ai des pamplemousses sous la main, je mets aussi quelques fruits secs, par exemple des raisins de Corinthe ou des dattes qui atténuent l’amertume ou l’acidité. Parfois, je saupoudre le mélange d’un peu de cannelle.


Ingrédients pour 3 personnes (à titre d’exemple) :

* 2 oranges,
* 3 clémentines,
* 1 pamplemousse,
* 2 poires,
* 2 pommes,
* 9 litchis,
* 6 dattes.


Préparation


Lavez les fruits (quand j’étais petite, ma grande mère m’a appris à laver les fruits et les légumes avec du savon de Marseille avant de les éplucher « afin d’enlever les produits chimiques et les microbes » et depuis, je ne peux pas rater cette étape).

Epluchez tous les fruits, puis coupez-les en assez grands morceaux pour sauvegarder les vitamines. Ajoutez les dattes coupées en 6 sur la longueur.

Mélangez bien et servez sans tarder.

dimanche 20 février 2011

Spaghetti aux cardes marinées

Les cardes (ou côtes de cardons), avec ses tiges longues et piquantes, m’intriguaient depuis longtemps, mais ce n’est que la semaine dernière que je me suis décidée à en ajouter dans le caddie, sous le regard amusé de mon mari : « Tu es absolument certaine que ce cactus se mange ?». A vrai dire, jusqu’à maintenant je manquais de motivation, car je savais très bien que je n’aurais pas assez de temps pour apprendre à préparer ce légume comme il se doit.

Quand on commence à s’y intéresser, on se rend vite compte que l’on trouve beaucoup plus d’informations concernant les anciens légumes comme celui-ci sur Internet que dans les vieux livres de cuisine. Si ce n’est pas l’un des paradoxes de nos temps modernes ! Ainsi, les cardes représentent les pétioles d’une plante si proche de l’artichaut (Cynara cardunculus L., famille des Asteraceae) qu’on la classe désormais en tant que sous-espèce. Ce n’est donc pas un hasard si les cardes ont un gout assez proche de celui de l’artichaut. Bonne nouvelle, elles sont très peu caloriques (13 calories/100 g), très riches en fibres et en éléments minéraux comme le potassium et le calcium. Une fois cuites, elles peuvent être utilisées dans divers mélanges de légumes. A elles seules, elles sont préparées de différentes manières, dont les plus classiques sont : sautées, mijotées à la tomate, avec une sauce aux anchois, huile et ail, avec du beurre fondu, à la vinaigrette ou en gratin. 

Originaire de la Méditerranée, elles participent sous forme de gratin au traditionnel « Lou gros soupa » du réveillon de Noël en Provence. Ceci, je le savais depuis longtemps et je suis donc partie avec l’idée de commencer par ce plat qui me semblait être le plus typique. Mais au cours de la préparation, je me suis retrouvée avec une quantité un peu ridicule pour arriver à nourrir 4 personnes ayant un très bon appétit. J’ai dû abandonner ce qui me semblait être une bonne intention et me tourner vers mes sauveurs incontournables de dernière minute : les pâtes. J’ai ainsi accommodé une de nos recettes de pâtes préférées, en remplaçant les artichauts initialement prévus dans la liste des ingrédients, par les cardes en question.


Spaghettis aux cardes




Ingrédients :

* 600 g de cardes, ou côtes de cardons, préparées,
* 500 g de spaghettis fins,
* 6 cuillères à soupe d’huile d’olive vierge,
* 6 gousses d’ail, pilées,
* le jus d’un citron,
* 1 petit piment fort émincé, ou une pincée de piment de Cayenne,
* 1 cuillère à café de feuilles de basilic séchées,
* du sel et poivre.


    1.       Préparation des cardes

        Avant de commencer à couper et nettoyer les cardes, préparez une casserole d'eau salée et additionnée du jus d’un demi citron (on peut aussi utiliser du lait, mais le fait de devoir jeter le lait après la cuisson me semble être un pur gaspillage). Ensuite, enlevez les feuilles des cardes et les piquants qui se trouvent sur les côtés des tiges à l'aide d'un couteau. Brossez les côtes pour enlevez le duvet, ou bien épluchez-les. Quand on épluche les cardes, on est récompensé par une odeur fraiche et agréable de premières pousses vertes au printemps.
        Ensuite, coupez les cardes sur la largeur en tronçons de 1/2 cm. Jetez-les sans tarder dans l'eau additionnée de jus de citron, car elles noircissent très vite au contact de l’air. Couvrez la casserole, portez à ébullition et laissez mijoter 1 heure ou plus, jusqu'à ce que les cardes soient tendres. Au fil de la cuisson, les cardes perdent leur amertume. Égouttez-les. Elles sont maintenant prêtes à être cuisinées.


2.      Préparation de la marinade pour les cardes

        Dans une petite casserole, faites chauffer l’huile avec le jus de citron, l’ail, le piment et le basilic. Dès que le mélange commence à bouillir, ôtez la casserole du feu. Mettez les cardes dans un saladier et versez-en dessus la marinade. (Vous pouvez également utiliser des cœurs d’artichauts en boîte, égouttés et préalablement coupés en quatre). Salez et poivrez, mélangez bien et laisser mariner pendant au moins une heure (au mieux, pendant 4 heures).

3.   Préparation des spaghettis

        Faites cuire les spaghettis al dente dans une grande quantité d’eau (1 litre par 100 grammes de pâtes) salée. Egouttez et mélangez avec les cardes et la marinade. Parsemez de feuilles de basilic frais, si vous en avez, et servez aussitôt.


mercredi 16 février 2011

Balade au bord de la mer & Maquereaux épicés

L’hiver nous semble trop long cette année. La plupart des week-ends de ces derniers mois ont été gris, quand ils n’étaient pas pluvieux. Au cours de notre dernière balade au bord de l’eau, nous avions plus l'impression d’être au bord de la mer du Nord qu’à côté de la Méditerranée ; sous le ciel nuageux, la mer s’était parée de couleurs inhabituelles virant vers le turquoise. Difficile dans ces conditions de faire le traditionnel pique-nique de mi-février à la plage !



Ceci m’a fait penser à la meilleure recette de maquereaux que j’ai essayée (et j’en ai essayé beaucoup, vu que c’est un poisson plein d’omega-3 et pas cher). De plus, c’est une des rares méthodes de préparer du maquereau dans une cuisine américaine sans imprégner le salon et en l’occurrence toute la maison de son odeur pénétrante et persistante. Voici donc la recette originale comme elle est décrite dans « le Conran gastronomique », avec mes suggestions :


Maquereaux marinés aux épices
Ingrédients pour 5 personnes :
* 15 ml d’huile végétale (c’est un peu trop, non ? le maquereau est déjà un poisson bien gras ; au lieu de cela, j’ai mis un mélange d’huile d’olives vierge et d’huile de tournesol juste pour huiler le plat allant au four),
* 2 c. à café de paprika doux,
* 2 c. à café de paprika piquant (au lieu de ça, j’ai mis 1 c. à café de piment de Cayenne, ça suffit pour obtenir le souffle d’un Airbus au décollage),
* 2 c. à café de cumin en poudre,
* 3 gousses d’ail, écrasées,
* le jus d’un citron (plus un autre citron, coupé en rondelles),
* 1 pincée de sel,
* 1 petit bouquet de coriandre (que j’ai remplacé par 2 c. à café de graines de coriandre moulues ; je sais, ce n’est pas pareil, mais je préfère),
* 5 maquereaux de taille moyenne  vidés et nettoyés.

Préparation
1.      Rangez les maquereaux dans le plat en terre cuite ou en céramique huilé côte-à-côte, les entailler pour pouvoir faire pénétrer la marinade.

2.      Préparez la marinade en mélangeant les épices, le sel, le jus de citron, l’ail et un verre de vin blanc, qui est venu remplacer l’huile végétale qu’on mélange avec 10 cl d’eau dans la recette originale.

3.     A l’aide d’une cuillère, mettez de la marinade à l’intérieur des poissons, puis les badigeonner de l’extérieur.

4.      Couvrez avec une feuille en aluminium et  laissez mariner au réfrigérateur 24 heures, en retournant une fois.

5.      Préchauffez le four. Décorez les poissons avec les rondelles de citron frais. Recouvrez le plat avec le papier alu et laisser griller les poissons pendant 30 minutes dans un four chaud, puis prolongez la cuisson encore 10-15 minutes à feu moyen et à découvert.

6.      On l’a déjà dit, et je confirme que « le maquereau est l’un des rares poissons qui se dégustent très cuits ».

7.      Servez chaud, accompagné de quartiers de citron et d’un vin blanc délicat comme le Picpoul de Pinet.
 



dimanche 13 février 2011

Pomme de terre farcie pour la St Valentin

Joyeuse Saint Valentin !


Le sac à pommes de terre cachait bien une surprise : une pomme de terre en forme de cœur. Je me suis dit que c’est un bon signe et je l’ai gardée précieusement pour la fête de la St Valentin. En ce moment, on voit partout des sucreries en forme de cœur. Mais pourquoi ne pas saluer la fête avec une pomme de terre ? En effet, elle illustre beaucoup mieux nos habitudes culinaires …

Pomme de terre farcie

Ingrédients pour une pomme de terre

* 10 g de beurre,
* 20 g de féta,
* 2 -3 cuillères à soupe de lait chaud,
* 1 cuillère à soupe de feuilles de fenouil fraiches, ciselés,
* une pincée de sel,
* du poivre fraîchement moulu.

Préparation :

Prévoyez une belle pomme de terre par personne. Lavez-la, mettez-la dans un plat allant au four et faites-la cuire pendant une heure. A la fin de la cuisson, sur la peau se forment des taches de couleur marron. Vérifiez la  cuisson à l’aide d’un couteau : sa pointe doit entrer dans la chair sans qu’elle n’oppose de résistance.  

Coupez la pomme de terre encore chaude en deux sur la longueur. Sortez délicatement la chair à l’aide d’une cuillère afin d’obtenir deux coques, en laissant une mince couche au contact de la peau (faites attention à ne pas la percer, mais ce n’est pas fatal).

Ecrasez grossièrement la chair de la pomme de terre avec une fourchette. Ajoutez le beurre, le lait chaud, la feta en miettes, les feuilles de fenouil (vous pouvez utiliser aussi du persil finement haché), le sel et le poivre. Si vous le voulez, vous pouvez ajouter aussi une cuillère de fromage râpé de type Emmental. Mélangez bien et remplissez les coques.

Remettez dans le four chaud et faites cuire pendant 15 à 20 minutes. Servez chaud en accompagnement de vos plats festifs.

jeudi 3 février 2011

PORC A LA CUISSON ROUGE AUX MARRONS

C’est un plat de la cuisine traditionnelle chinoise qui a la qualité de se distinguer de ce qu’on a l’habitude de servir dans la majorité des restaurants chinois. Sa longue cuisson (plus de deux heures et quart) doit y être pour quelque chose. Ici, contrairement à tout plat chinois qui se respecte, la viande ne doit pas être coupée en petits bouts facilement maniables avec les baguettes, mais en grands morceaux (4 x 4 cm). C’est ce que je fais d’habitude, sauf cette fois quand l’envie m’a pris de donner un aspect plus européen à mon dîner et j’ai coupé la viande tout simplement en tranches. J’ai rajouté aussi quelques graines de fenouil à la préparation, parce que nous aimons ça. Le résultat final n’était pas mal du tout !

Ingrédients pour 4 personnes :

* 1 kg de viande de porc,
* 1 cuillère à café de sucre,
* 10 cl d’eau,
* 4 cuillères à soupe de sauce de soja,
* 4 cuillères à soupe de vin blanc doux,
* 1 cuillère à café de graines de fenouil (facultatif),
* 250 g de marrons cuits.

Préparation :

Coupez la viande en cubes de 4 cm.

Mélangez 3 cuillères à soupe de sauce soja avec le sucre et l’eau.

Faites chauffer de l’eau dans une casserole. Quand elle commence à bouillir, ajoutez la viande (la quantité d’eau doit être suffisante pour la couvrir) et laissez cuire pendant 15 minutes. Jetez l’eau et égouttez la viande. Transférez-la dans un plat allant au four.

Versez dessus le mélange de sauce de soja. Mélangez pour bien enrober les morceaux. Mettez dans le four préchauffé à 150°C.

Laissez cuire une heure, en remuant deux fois.

Ajoutez le vin blanc et les graines de fenouil, recouvrez le plat et laissez cuire encore une demi-heure.

Rajoutez les marrons cuits et épluchés avec une cuillère de sauce de soja. Mélangez bien, couvrez et mettez au four pour encore une demi-heure.

Servez chaud, accompagné de riz (ou pas). Dernièrement, je l’ai servi avec le pak-choï : l’harmonie a été parfaite.



Ce plat se réchauffe très bien. Je dirai même qu’il est meilleur le lendemain… quand il en reste.

mardi 1 février 2011

PAK-CHOÏ AU GINGEMBRE

Ce tendre chou chinois, connu également comme bok-choy, a une saveur délicate, caractérisée par une légère touche de moutarde. Il est délicieux quand il est sauté rapidement à l’ail et au gingembre, mais peut être aussi intégré dans une salade de crudités.    


PAK-CHOÏ MIJOTE AU GINGEMBRE

Ingrédients pour 2-3 personnes :

* 4 pak-choï,
* 2 gousses d’ail émincées,
* 1 cuillère à café de gingembre frais, râpé,
* 2 cuillères à soupe d’huile de colza,
* 1 cuillère à soupe de graines de sésame,
* 1 cuillère à café d’huile de sésame,
* une pincée de sel.

Préparation :

Séparez les feuilles extérieures du pak-choï. Coupez les cœurs en quatre et les parties blanches des feuilles, en morceaux d’une largeur de 1,5 – 2 cm, en gardant entières les parties vertes.

Versez l’huile de colza dans une poêle, ajoutez l’ail, le gingembre et les graines de sésame et chauffez 2-3 minutes à feu doux, afin d’obtenir une huile aromatisée.

Augmentez la température du feu, ajoutez les parties blanches des feuilles de pak-choi et faites-les sauter pendant 3 minutes, en remuant constamment.

Ajoutez les cœurs, faites-les sauter pendant 1 minute. Ensuite, ajoutez les feuilles vertes et le sel. Laissez cuire encore une minute en tournant sans cesse.

Otez la poêle du feu et assaisonnez avec l’huile de sésame.

Servez en accompagnement d’un plat de poisson, de crevettes ou de porc.