La
Vallée des sept châteaux, dite également la Vallée de l’Eisch, est une très
belle destination du Grand-Duché du Luxembourg qu’on peut explorer en une
journée. Nous y sommes allés au début de mois de mai, et il me semble que c’est
la meilleure période de l’année pour s’y aventurer : la nature est déjà
réveillée, tout est vert et tout fleurit, et en même temps, une grande partie
des arbres n’ont pas encore déployé leurs feuilles, laissant transparaitre
châteaux et tourelles derrière.
Le chemin mène d’abord au château de Koerich qui est un « château de plaine » : il est situé en plein centre-ville. Il est en état de ruines, quel dommage, car même ses ruines sont très belles – si on aime les vieilles pierres (et oui, on les aime). Le château a été construit au XIIe siècle, et sa silhouette majestueuse porte les traces des remaniements successives survenus aux siècles suivants, de style gothique, renaissance et baroque.
A proximité se trouve une belle église construite en 1748 qui vaut le détour.
Derrière un extérieur très sobre se cache un intérieur baroque splendide ; effectivement, sur le panneau d’information installé à coté, on peut lire qu’elle serait considérée comme une des plus belles églises du pays.
Le deuxième point d’arrêt de notre itinéraire se trouve à Septfontaines.
Ici, le château est situé en hauteur et domine le village. Aucun panneau n’est visible pour nous indiquer la direction vers lui. On essaye d’aller le voir de près, tentant de s’approcher en voiture, ou encore à pieds par les petits sentiers, bravant les orties vigoureuses qui se vengent sur nous selon leur habitude. En vain ! Il semble que le château est inaccessible, il faut se contenter de l’observer de loin.
En revanche, nous visitons la jolie petite église, très différente de toute autre église que nous avons vu au Grand-Duché du Luxembourg, et entourée de surprenantes stèles de style baroque. Elle possède un intérieur bien plus modeste que celui de l’église précédente, mais tout comme elle, et aussi incroyable que cela puisse paraitre pour un tel endroit, respire la vie.
Après deux châteaux inaccessibles, on commence à se douter que le reste de la promenade se poursuivra de la même manière ... Mais on arrive à Ansembourg, et là, surprise, on trouve un château en merveilleux état ! Et ce n’est pas tout : le village d’Ansembourg ne possède pas un, mais deux châteaux. Nous prenons notre temps à visiter le « Grand-Château », qui s’avère être le plus beau, le plus grand et le plus spectaculaire de tous les châteaux de cette vallée. On l’appelle également « le nouveau château » : il n’a été construit qu’au milieu du 18ème siècle.
Nous y entrons par un grand portail « à tourelles » digne à ce petit Versailles luxembourgeois. Se succèdent plusieurs bâtiments, des jardins à la française datant également du 18ème siècle qu’on peut visiter librement, mais prudemment, des labyrinthes de feuillus (de charme, me semble-t-il), des arbres fruitières (pommiers et poiriers) conduits en forme de grilles, des cerisiers à fleurs doubles qui sont en pleine floraison au moment de notre passage, des statues et des fontaines, des escaliers, des jardinets à fleurs et des carrés de senteurs, ainsi qu’un très grand potager menant jusqu’un imposant platane qui serait, si je ne me trompe pas, le plus vieux du pays.
Le château suivant, celui de Hollenfels, est composé de bâtiments de différentes époques et de style tout aussi différent. Son donjon aurait une hauteur de près de 40 mètres. Le château est lui-même situé en hauteur, et de sa terrasse s’ouvre un beau panorama sur la forêt environnante. Si on prend le petit chemin qui contourne le château, on peut bénéficier d’une très belle vue sur les bâtiments qui sont en parfait état.
Le château fort de Schoenfels est l’un de mes préférés, parce qu’il a l’air d’être sorti d’un compte germanique.
Construit en 1292, il a connu un long passé mouvementé duquel il n’est pas sorti indemne : aujourd’hui, de lui ne subsisté que le donjon imposant, s’élevant à 25 m de hauteur et se terminant par un toit à poivriers.
Le dernier château de cette promenade se trouvait dans la ville de Mersch. Ce château datant du 13ème siècle a été plusieurs incendié, puis reconstruit. D’une forme assez carrée et sans démonstration d’aucune fantaisie, le bâtiment principal n’est ni très beau, ni très photogénique ; son image est sauvée par la présence des tours, construites plus tardivement autour de lui. Actuellement, le château abrite l’administration communale.
En face de lui se trouve une belle tour avec un clocher à bulbe, seule partie rescapée de l’ancienne église Saint Michel (un peu plus loin, on peut voir la nouvelle église Saint Michel, de style néoclassique).
Sur la même place se trouve aussi la sculpture du dragon – symbole de la ville, ainsi que l’entrée du parc communal (que, bien sûr, je n’ai pas insisté de visiter car il nous restait encore du chemin à faire, et pourtant, je suis certaine qu’on doit s’y sentir très bien).
Et la prochaine fois, je vous amènerai dans le fabuleux endroit où nous sommes allés ensuite, à Esch-sur-Sûre.
Le chemin mène d’abord au château de Koerich qui est un « château de plaine » : il est situé en plein centre-ville. Il est en état de ruines, quel dommage, car même ses ruines sont très belles – si on aime les vieilles pierres (et oui, on les aime). Le château a été construit au XIIe siècle, et sa silhouette majestueuse porte les traces des remaniements successives survenus aux siècles suivants, de style gothique, renaissance et baroque.
A proximité se trouve une belle église construite en 1748 qui vaut le détour.
Derrière un extérieur très sobre se cache un intérieur baroque splendide ; effectivement, sur le panneau d’information installé à coté, on peut lire qu’elle serait considérée comme une des plus belles églises du pays.
Le deuxième point d’arrêt de notre itinéraire se trouve à Septfontaines.
Ici, le château est situé en hauteur et domine le village. Aucun panneau n’est visible pour nous indiquer la direction vers lui. On essaye d’aller le voir de près, tentant de s’approcher en voiture, ou encore à pieds par les petits sentiers, bravant les orties vigoureuses qui se vengent sur nous selon leur habitude. En vain ! Il semble que le château est inaccessible, il faut se contenter de l’observer de loin.
En revanche, nous visitons la jolie petite église, très différente de toute autre église que nous avons vu au Grand-Duché du Luxembourg, et entourée de surprenantes stèles de style baroque. Elle possède un intérieur bien plus modeste que celui de l’église précédente, mais tout comme elle, et aussi incroyable que cela puisse paraitre pour un tel endroit, respire la vie.
Après deux châteaux inaccessibles, on commence à se douter que le reste de la promenade se poursuivra de la même manière ... Mais on arrive à Ansembourg, et là, surprise, on trouve un château en merveilleux état ! Et ce n’est pas tout : le village d’Ansembourg ne possède pas un, mais deux châteaux. Nous prenons notre temps à visiter le « Grand-Château », qui s’avère être le plus beau, le plus grand et le plus spectaculaire de tous les châteaux de cette vallée. On l’appelle également « le nouveau château » : il n’a été construit qu’au milieu du 18ème siècle.
Nous y entrons par un grand portail « à tourelles » digne à ce petit Versailles luxembourgeois. Se succèdent plusieurs bâtiments, des jardins à la française datant également du 18ème siècle qu’on peut visiter librement, mais prudemment, des labyrinthes de feuillus (de charme, me semble-t-il), des arbres fruitières (pommiers et poiriers) conduits en forme de grilles, des cerisiers à fleurs doubles qui sont en pleine floraison au moment de notre passage, des statues et des fontaines, des escaliers, des jardinets à fleurs et des carrés de senteurs, ainsi qu’un très grand potager menant jusqu’un imposant platane qui serait, si je ne me trompe pas, le plus vieux du pays.
Le château suivant, celui de Hollenfels, est composé de bâtiments de différentes époques et de style tout aussi différent. Son donjon aurait une hauteur de près de 40 mètres. Le château est lui-même situé en hauteur, et de sa terrasse s’ouvre un beau panorama sur la forêt environnante. Si on prend le petit chemin qui contourne le château, on peut bénéficier d’une très belle vue sur les bâtiments qui sont en parfait état.
Le château fort de Schoenfels est l’un de mes préférés, parce qu’il a l’air d’être sorti d’un compte germanique.
Construit en 1292, il a connu un long passé mouvementé duquel il n’est pas sorti indemne : aujourd’hui, de lui ne subsisté que le donjon imposant, s’élevant à 25 m de hauteur et se terminant par un toit à poivriers.
Le dernier château de cette promenade se trouvait dans la ville de Mersch. Ce château datant du 13ème siècle a été plusieurs incendié, puis reconstruit. D’une forme assez carrée et sans démonstration d’aucune fantaisie, le bâtiment principal n’est ni très beau, ni très photogénique ; son image est sauvée par la présence des tours, construites plus tardivement autour de lui. Actuellement, le château abrite l’administration communale.
En face de lui se trouve une belle tour avec un clocher à bulbe, seule partie rescapée de l’ancienne église Saint Michel (un peu plus loin, on peut voir la nouvelle église Saint Michel, de style néoclassique).
Sur la même place se trouve aussi la sculpture du dragon – symbole de la ville, ainsi que l’entrée du parc communal (que, bien sûr, je n’ai pas insisté de visiter car il nous restait encore du chemin à faire, et pourtant, je suis certaine qu’on doit s’y sentir très bien).
Et la prochaine fois, je vous amènerai dans le fabuleux endroit où nous sommes allés ensuite, à Esch-sur-Sûre.
Je ne connais pas du tout et ça donne vraiment envie de découvrir ! Bravo pour ce magnifique reportage.
RépondreSupprimerMerci beaucoup ! C'est une très belle et inspirante balade, j'ai adoré !
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