Ces derniers temps, je
n’arrête pas de publier des recettes avec des aubergines. Pourtant, je dois
avouer que ma fille ne les aime pas. Je ne lui en veux pas – je ne les aimais
pas non plus quand j’avais son âge. Puis, petit à petit, à travers les
différentes préparations sous lesquelles elles ont la capacité de se présenter,
je me suis mis à les apprécier, et même à les aimer.
Aujourd’hui encore, j’éprouve des sentiments contradictoires envers elles : je les déteste ouvertement quand elles ne sont pas préparées comme il faut (elles deviennent sans difficulté trop grasses, trop amères ou trop cuites – quand elles ne le sont pas assez …), et je les adore quand elles sont cuisinées avec soin et ingéniosité. Souvent, je tends la main vers ces légumes-fruits quand je sais d’avance que ma fille sera absente pour le repas, mais de temps en temps, trop optimiste, j’essaye de lui proposer un nouveau plat à base d’aubergines – où elles sont souvent masquées sous un tas de sauces, d’herbes et d’épices. Ceci m’arrive plus fréquemment pendant l’été, quand les aubergines se présentent sur les marchés sous tant de formes et couleurs différentes - du pourpre presque noir au blanc immaculé, en passant par le violet et la lavande - qu’elles ne peuvent laisser personne indifférente. Mes efforts n’ont pas été vains : j’ai découvert ainsi quelques plats que ma fille a vraiment apprécié, comme la pizza aux aubergines et au roquefort, et comme ces poivrons que j’ai refait récemment. C’est en essayant de préparer des aubergines farcies selon une recette grecque assez complexe (il s’agit de l'imam bayildi, un plat qui est en fait d’origine turque, mais qu’il soit également très apprécié dans tous les pays d’Europe orientale) qu’il m’est venu l’idée de garnir aussi quelques poivrons avec la farce d’aubergines que j’avais préparée. Ces poivrons ont eu un succès immédiat, contrairement aux pauvres aubergines – qu’il fallait en plus évider, laisser dégorger les coques obtenues dans un grand bol avec de l’eau salée, et les frire avant de les farcir (alors qu’il a suffit de laver les poivrons, d’enlever les graines et de les couper tout simplement sur la longueur).
Aujourd’hui encore, j’éprouve des sentiments contradictoires envers elles : je les déteste ouvertement quand elles ne sont pas préparées comme il faut (elles deviennent sans difficulté trop grasses, trop amères ou trop cuites – quand elles ne le sont pas assez …), et je les adore quand elles sont cuisinées avec soin et ingéniosité. Souvent, je tends la main vers ces légumes-fruits quand je sais d’avance que ma fille sera absente pour le repas, mais de temps en temps, trop optimiste, j’essaye de lui proposer un nouveau plat à base d’aubergines – où elles sont souvent masquées sous un tas de sauces, d’herbes et d’épices. Ceci m’arrive plus fréquemment pendant l’été, quand les aubergines se présentent sur les marchés sous tant de formes et couleurs différentes - du pourpre presque noir au blanc immaculé, en passant par le violet et la lavande - qu’elles ne peuvent laisser personne indifférente. Mes efforts n’ont pas été vains : j’ai découvert ainsi quelques plats que ma fille a vraiment apprécié, comme la pizza aux aubergines et au roquefort, et comme ces poivrons que j’ai refait récemment. C’est en essayant de préparer des aubergines farcies selon une recette grecque assez complexe (il s’agit de l'imam bayildi, un plat qui est en fait d’origine turque, mais qu’il soit également très apprécié dans tous les pays d’Europe orientale) qu’il m’est venu l’idée de garnir aussi quelques poivrons avec la farce d’aubergines que j’avais préparée. Ces poivrons ont eu un succès immédiat, contrairement aux pauvres aubergines – qu’il fallait en plus évider, laisser dégorger les coques obtenues dans un grand bol avec de l’eau salée, et les frire avant de les farcir (alors qu’il a suffit de laver les poivrons, d’enlever les graines et de les couper tout simplement sur la longueur).
Ce plat peut être mangé
chaud, mais il est aussi délicieux froid, ce qui est une qualité non
négligeable pendant les chaleurs estivales. Il peut être préparé la veille et
gardé au réfrigérateur, car ce repos n’est que bénéfique pour lui.
Poivrons farcis aux aubergines
Ingrédients :
7 gros poivrons rouges (6 + 1)
4 aubergines bien mûres
400 g de tomates pelées, en dés (frais ou en conserve)
1 gros oignon
2 – 3 gousses d’ail
1 brin de thym
½ bouquet de persil
Sel et poivre
Huile d’olive
Méthode :
Lavez les aubergines, mais ne les épluchez pas. Coupez-les en petits dés (d’environ 0,5 cm). Mettez-les dans une passoire, saupoudrez-les uniformément de sel et laissez-les reposer 30 minutes au moins. Ensuite, rincez-les et essorez-les très bien.
Hachez
l’oignon et l’ail. Coupez un poivron en petits dés.
Faites chauffer 4
cuillerées à soupe d'huile d'olive dans une poêle et faites-y revenir les dés
d'aubergine, en remuant. Quand ils sont bien dorés, enlevez-les de la poêle et
mettez à leur place l’oignon et l’ail. Faites-les blondir à feu moyen pendant 5
minutes. Ajoutez les dés de poivron et faites-les revenir pendant encore 5
minutes, puis rajoutez les tomates. Salez, poivrez, ajoutez 1 brin de thym et
laissez fondre pendant 20 min. Remettez les aubergines dans la poêle, mélangez et
laissez cuire encore 5 - 10 minutes. Au dernier moment, enlevez le brin de thym
et rajoutez le persil haché. Votre farce est prête.
Préchauffer le
four à 180°C. Huilez un grand plat allant au
four.
Coupez
les 6 poivrons restants en 2 ou 3 dans le sens de la longueur, en prévoyant
qu’ils devront tenir de manière stable dans le plat tout au long de la cuisson.
Enlevez leurs graines, puis rangez-les dans le plat huilé. Salez-les et poivrez-les
légèrement, puis remplissez-les avec la farce précédente. Versez
environ ½ verre d'eau chaude dans le plat et mettez au four pour 40 à 50
minutes (surveillez la cuisson vers la fin).
Vous
pouvez servir ce plat chaud ou froid, en plat principal ou en entrée.
Deux légumes en un, j'adore cette idée!
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