La grisaille s’est installée,
et je n’ai rien trouvé de mieux pour me remonter le moral que de ranimer les souvenirs
de nos voyages. Au printemps, nous avons passé un week-end à Bruxelles, avec un
programme très chargé, mais aussi avec l’inébranlable espoir de visiter (ou
revisiter) quelques lieux emblématiques de la ville. J’ai profité de ce séjour
très court pour ramener de nouvelles photos et des impressions de nouveaux
endroits, et aussi pour faire quelques rectifications des billets concernant
notre précédant séjour.
Revenant récemment des
Pays-Bas, notre première tâche était de comparer les frites de Bruxelles
et d’Amsterdam. Certains « spécialistes » de la cuisine de rue
considèrent que les frites amstellodamoises sont les meilleures, mais tous les Belges
que nous avions rencontrés nous avaient expliqué qu’aucune frite du monde ne
pouvait arriver à la cheville des frites belges. De plus, nous sommes restés avec
l’impression qu’on trouve des baraques à frites à chaque coin de rue. Pourtant,
nous n’en avons pas vu une seule au cours de toute notre première journée ! Ce
n’est que le lendemain que, en passant à côté de la Bourse, nous sommes
tombés sur Fritland (49, rue Henri Maus).
Le verdict ? Les
frites de Fritland étaient dorées et croustillantes, mais comme la méthode
traditionnelle exige de les faire frire dans du bœuf-blanc (graisse de bœuf),
elles laissaient un arrière-goût peu plaisant. Nous leurs avons préféré les
frites d’Amsterdam (du kiosque au marché Albert Cuyp) qui étaient encore plus épaisses
et plus savoureuses … et qui donnaient l’impression d’être plus légères - si on
peut parler de légèreté quand il s’agit de frites !
La prochaine fois, nous essayerons de tester la baraque à frites de la place Flagey, réputée meilleure de
Bruxelles ...
En réalité, notre promenade
a commencé par la Grand-Place que nous avons traversé plusieurs fois, nous
arrêtant devant ses bâtiments baroques aux riches décorations et son marché aux
fleurs, et nous frayant un chemin entre ses nombreux restaurants, cafés et chocolateries,
concentrant toujours des foules de touristes impressionnantes.
Dans le premier billet concernant notre précédant séjour à Bruxelles, je vous avais parlé du Café de Bruxelles qui se trouvait au numéro 12 de la Grand-Place. Nous y avons mangé sur le pouce, nous offrant nos toutes premières impressions des spécialités bruxelloises – les croquettes de crevettes, la carbonnade flamande et les gaufres bruxelloises, sans oublier la « Mort Subite », cette bière de type lambic à l’arôme de caramel. J’avais surtout aimé la vue imprenable que cet endroit donnait sur la Grand-Place … Cependant, ce café n’existe plus : ici se trouve maintenant Le Hard-Rock Café Bruxelles.
Le restaurant-brasserie « La Roue d’Or » (que
j’avais aussi beaucoup apprécié, pour son décor magrtittien, son service
impeccable et ses mets savoureux) propose des menus relativement légers avec un
bon rapport qualité/prix à l’heure du déjeuner en semaine – mais pas le
week-end. Les spécialités belges, plutôt nourrissantes, présentent une expérience
intéressante après une journée pluvieuse et épuisante, mais il est plus
difficile de se motiver à les essayer au beau milieu d’une journée ensoleillée.
Le petit plus : il nous a bien semblé qu’en fin de semaine, il n’y a pas
besoin de réserver à l’heure du déjeuner.
Les villes américaines
(et désormais françaises) ont leurs food-trucks ; Bruxelles à ses
camions à gaufres.
Nous trouvant au milieu
de l’après-midi sur la Place du Grand Sablon, nous avons voulu répéter
l’expérience du déjeuné rapide de croque-monsieur à la pâtisserie Wittamer. Mais comme il faisait très
beau, sa terrasse ensoleillée a été prise d’assaut.
Après la longue attente, les traditionnels petits pains qu’on sert avec du beurre nous sont apparus comme une bouée de sauvetage méritée.
Après la longue attente, les traditionnels petits pains qu’on sert avec du beurre nous sont apparus comme une bouée de sauvetage méritée.
Cela faisait longtemps
que je n’avais pas vu servir la bière avec des cacahuètes (et bonnes, en
plus !), et j’ai trouvé très charmants ces pichets miniatures qui
permettent de doser le sirop selon son goût.
Je me suis aperçue que
le croque-monsieur avait rapetissé depuis la dernière fois …
Moi, j’ai été tentée
par le « croque italien », lui aussi idéal pour une petite faim.
Dimanche midi, nous avons
retrouvé notre ami flamand et fier de l’être qui nous avait donné
rendez-vous dans le quartier vivant et coloré des Marolles.
Sous le Palais de
justice, nous avons découvert une petite place, vouée aux petits restos et aux
cafés aux belles terrasses.
Nous avons réussi à
trouver une table pour huit personnes (dont
quatre petites) chez Le
Quartier gourmand (18, rue de l’Épée) et nous avons commandé des énormes
salades et des bols de pâtes dans une ambiance sympathique et enfants-friendly.
Salade de chèvre au miel, pommes,
tomates confites, lardons et pain d’épices
Pennes au pesto, tomates-cerises,
pignons de pin, parmesan et roquette
Les fameuses croquettes de crevettes bruxelloises
(qui m’ont rappelé les traditionnels bitterballen néerlandais, croquantes à l'extérieur et fondantes à l'intérieur)
Nous avons aussi beaucoup
marché dans les rues, les regards perdus vers les belles maisons aux pignons du
vieux Bruxelles ...
Ou captés par les trésors
gourmands exposés par les innombrables chocolateries ...
Ou par d’autres trésors
cachés de Bruxelles.
J’ai beaucoup aimé les promesses
fleuries des Galeries royales (passage Saint-Hubert).
C’est vrai que l’ancienne
ville manque cruellement de fleurs et d’herbes folles, alors toute initiative allant
dans ce sens, comme ces bacs débordant de fleurs printanières, me semble bonne à prendre.
Pendant que nous profitions
de la belle vue qui s’ouvre sur le vieux Bruxelles depuis les jardins royaux,
des centaines de ballons blancs ont été lâchés dans le ciel pour une occasion
dont le sens m’avait échappé.
A proximité de l’avenue
Louise, nous avons essayé de suivre une partie de l’itinéraire très ambitieux des
édifices de style Art nouveau & Art Déco que j’avais préparé.
Puis, dans une impasse partant
de l’avenue, nous avons trouvé par hasard ce petit resto qui m’a l’air très romantique
avec sa cour débordante de végétation luxuriante. J’aimerai bien y revenir bientôt.
Cela me rappelle ma dernière escapade là-bas le mois dernier... Je m'étais régalée de frites et de croquettes, miaaam !
RépondreSupprimerBises et bonne soirée.
Merci de ton commentaire, Mely !
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