Au mois de janvier, nous
sommes allés à la capitale de Luxembourg, et je me suis très vite prise
d’affection pour cette ville cosmopolite et ouverte vers le monde.
Cette ville m'a séduite avec sa tranquillité, l’amabilité de ses habitants et l’omniprésence de ses espaces verts.
J’ai adoré les vues vertigineuses de ses remparts et de ses viaducs, l’effervescence de son quartier européen et les bâtiments entretenus de la vieille ville, classée au patrimoine mondial de l’Unesco. J’ai aimé la mélodie des cloches qu’on entend sonner toutes les heures en centre ville. J’ai même aimé la neige, tombée un beau samedi matin pour embellir notre promenade.
Voici quelques-uns de nos endroits préférés, et un plus loin, quelques premières notes gastronomiques :
Les remparts entourant la
vieille ville : je ne me suis pas lassée de la vue, bien que le froid
m’ait obligé de prendre la majorité de mes photos avec des gants...
Les empreintes laissées
par les divers « conquérants » de Luxembourg : certaines
fortifications ont été construites par les Espagnols, d’autres ont été œuvres
de Vauban, comme le réduit Lambert (qui faisait partie d’un fort construit en
1685), vu ici de l’avenue Monterey.
La vielle ville de Luxembourg qui est tellement petite qu'on peut
faire son tour en quelques dizaines de minutes.
Le bâtiment de Caisse d'Épargne
de l'État, un repère principal de la ville, grâce à sa tour qui s’élève à 46 m de
hauteur et lui donne un air de château fort.
La gare, pour ses vitrages et son plafond peint. Et aussi parce que nous sommes arrivés à Luxembourg par le train.
Les très nombreux parcs :
ils occupent un quart du territoire de la ville. Certains sont situés sur
plusieurs niveaux, reliés entre eux par des escaliers vertigineux que vous êtes
libres à emprunter « à vos risques et périls » (comme vous avertissent
les panneaux informatifs).
(Quand ils ne sont pas
cachés sous la neige, les arbres représentent un spectacle étonnant : le
plus souvent, ils sont totalement recouverts de mousses et de lichens, indicateurs
d’un air très pur et très humide.)
Au Luxembourg, vous
pouvez très bien vous débrouiller en français, mais la maitrise d’une deuxième
(ou troisième, ou quatrième) autre langue n’est pas superflue. Par ailleurs, dans
un certain hypermarché vous pouvez choisir la caisse en fonction des petits
drapeaux, indiquant les langues parlées par la caissière. Le français parlé ici
est enrichi d’expressions anciennes ou de mots empruntés à d’autres langues :
il peut ainsi vous arriver de vous approvisionner de pads de café (des dosettes) au supermarché, d’acheter du spierling de porc (de l’échine) en rayon
boucherie, et on peut vous demander de régler une note s’élevant au montant
improbable de septante-trois-nonante-huit
euros.
Les marchés, les
épiceries et les supermarchés proposent à peu près tous les produits
alimentaires français desquels on ne peut pas s’en passer, mais aussi venus des
voisins belges et allemands. Il y a aussi de nombreuses spécialités portugaises.
Et, plus étonnement encore, il existe un très large choix d’aliments italiens (où
empruntés), comme les saucisses au fenouil que j’ai tout de suite testé dans les
Pâtes aux saucisses de Gordon Ramsay (recette ici).
Mais on peut également
soutenir la production locale, très centrée sur le secteur laitier. Il y a
aussi la moutarde luxembourgeoise, plutôt douce mais pas sucrée, et puis les
vins blancs, issus principalement des cépages elbling et rivaner.
En grands amateurs de bretzels, nous étions très heureux d’y retrouver une grande variété, du classique bretzel incrusté de cristaux de sel jusqu’au « pudding bretzel » sucré, en passant par les bretzels recouverts d’amandes effilées ou de graines de courge.
J’ai été très inspirée par les produits boulangers, et j’ai déjà adopté ces beignets en forme de nœuds que l’on voit partout dans les pâtisseries luxembourgeoises (la recette est ici).
La ville compte de très
nombreux restaurants italiens, parmi lesquels est le très original Vapiano.
Nous y sommes allés avec une amie qui nous l’avait recommandé, pour son service rapide (quand il s’agit des pizzas) et pour ses pâtes « faites maison ». Ces dernières sont préparées sur commande devant vos yeux, ce qui génère un petit moment d’attente, mais aussi un spectacle toujours appréciable. Bien que ma fille ait trouvé ses linguines un peu trop cuites, et moi mes Fusilli au pesto rosso un peu trop al dente, l’expérience était délicieuse. Le prix d’une portion de pâtes varie entre 10 et 15 euros.
Vapiano, 44 Avenue J.F. Kennedy, Luxembourg
J’ai probablement
découvert le café (ou bar) le plus cool de la ville, le Mr. Dixon. Je cherchais
un endroit « intéressant » pour prendre une boisson chaude, mais mes
attentes ont été dépassées ! C’est un lieu visiblement prisé par les
jeunes, avec un mobilier de couleurs acidulées, des murs couverts de pages de
vieux journaux astucieusement utilisées en guise de papier peint, et un tas de
bouquins consacrés à la musique psychédélique et au mouvement hippie qu’on peut
tranquillement feuilleter. Mais le cappuccino (à 2,50 €) était tellement bon
que je vais sûrement y retourner.
Mr.
Dixon, Rue des Bains, 5, 1212 Luxembourg
Un article plein d'enthousiame qui fait plaisir à lire !
RépondreSupprimerC'est dingue, j'étais à Budapest ce week-end et nous sommes allés dans le même restaurant italien : dynamique et plus qu'abordable !!! Sinon, je n'ai jamais pensé à aller au Luxembourg mais ton reportage me tente, excellente idée.
RépondreSupprimerJ'ai trouvé le concept de ce restaurant très intéressant. Le premier restaurant a en réalité ouvert à Hambourg (!) et il a depuis essaimé sur tous les continents.
SupprimerMerci pour ton commentaire.
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerVous avez goûté les vins du luxembourg Paul Faber, crèment qui valent largement des champagnes! Inoubliable !
Très bon article
RépondreSupprimerMerci !
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