jeudi 29 mars 2012

Une semaine en Bulgarie & La martenitza

Cette fois, j’aimerai vous parler de quelque chose qui n’est pas comestible.

Si vous allez en Bulgarie au mois de mars, vous allez forcément vous apercevoir que  toutes les personnes que vous croisez portent des espèces d’amulettes constituées de fils blancs et rouges tressés ensemble. Vous allez voir aussi qu’elles décorent abondamment et joyeusement les vitrines des boutiques, les rétroviseurs des voitures et les branches des arbres.

Il s’agit de la martenitza, une espèce de porte-bonheur qu’on offre à ces proches chaque 1er mars de l’année (le mot martenitza vient du nom du mois de mars qui en bulgare se dit mart), en leur souhaitant une bonne santé. On porte la martenitza soit autour du poignet, soit en broche sur les vêtements, soit en collier. Ensuite, on doit la garder jusqu’à la fin du mois de mars ou jusqu’à ce qu’on voit une hirondelle, une cigogne ou un autre oiseau migrateur rentrant des pays du Sud. A ce moment-là, il faut l’accrocher sur la branche fleurie d’un arbre fruitier, afin qu’il donne beaucoup de fruits dans l’année.

mardi 27 mars 2012

Une semaine en Bulgarie autour du vin*

Je suis de retour de Bulgarie où j’ai passé une semaine (ou c’était peut-être un mois ?) extrêmement riche et épuisante.
La dernière tempête de neige de la saison 
  
J’ai partagé mon séjour entre Sofia, la capitale, et Plovdiv, la deuxième plus grande ville de Bulgarie où s’est tenu le plus important salon du vin* en Europe du Sud-Est, Vinaria. J’ai accompagné sur le salon deux producteurs de vin* français, l’un de Chateauneuf-du-Pape et l’autre du Roussillon. Par ailleurs, leurs vins* ont eu une énorme réussite, étant donné qu’ils ont attiré toute l’attention des visiteurs, y compris des médias locaux : non seulement ces vins* étaient excellentes, mais leurs producteurs étaient aussi les seuls Français ayant franchis le pas pour venir les présenter sur le salon.
J’en ai aussi profité pour faire un petit tour sur le salon et faire connaissance avec la production bulgare. En effet, la Bulgarie a une très longue tradition dans la production du vin* de qualité … bien que cette dernière ait été tirée vers le bas pendant la période où le pays a été transformé en fournisseur de vin* attitré pour l’énorme marché soviétique. Cette époque est maintenant révolue : sur le salon, on peut observer avec étonnement l’énorme essor de l’industrie vinicole et la volonté des producteurs locaux de se démarquer par la qualité et l’originalité. J’ai ainsi dégusté quelques très bons vins* issus de cépages autochtones comme le gumza et le mavrud, un peu capricieux, mais à fort potentiel. J’ai également goûté un très intéressant rosé issu de rubin, une variété très caractéristique pour le pays qui a été créée ici dans les années 80 par croisement entre les cépages Syrah et Nebiolo. 

Souvent, les étiquettes font référence à l'histoire glorieuse du pays et à la civilisation des Thraces, anciens habitants du territoire bulgare qui produisaient - et buvaient - déjà du vin.
L’eau-de-vie* bulgare, la rakia, a été aussi à l’honneur sur les stands. 

Une version rigolote de la rakia, agrémentée d’un aliment typiquement bulgare, le piment fort.

samedi 10 mars 2012

Aventures gourmandes à Bruxelles. 5ème partie. Les rues de Bruxelles, la pâtisserie Wittamer et le Manhattan cheese cake.


Notre troisième jour a été entièrement consacré aux musées, aux galeries d’art et aux rues de Bruxelles. Après s’être exclamé comme tout le monde devant le Mannequin pisse : « Mais il est vraiment trop petit ! », nous avons arpentés les rues jusqu’au palais Royal.

Nous avons passé un bon moment dans le magnifique musée Magritte et les Musées royaux des Beaux-Arts de Bruxelles (qui malheureusement étaient en partie fermés pour cause travaux).


A midi, nous avons même pu trouver une table sur la terrasse de la célèbre pâtisserie Wittamer, place du Grand-Sablon (c'est ici que les antiquaires viennent exposer leurs précieuses babioles tous les samedi).


vendredi 9 mars 2012

Aventures gourmandes à Bruxelles. 4ème partie. La Sainte Catherine & « La Marie-Joseph ».

Pour notre deuxième soir, nous avons prévu d’aller manger des moules-frites, le plat Belge par excellence. Dès notre arrivée à la gare de Bruxelles, nous avons demandé au chauffeur du taxi qui nous a amené à notre hôtel où peut-on manger les meilleures moules-frites. Il nous a répondu « A la Sainte Catherine ». Puis, nous avons posé la même question à Patrick et Myriam, et ils nous ont répondu aussi « A la Sainte Catherine ».


Nous nous sommes donc rendus à la place Sainte Catherine et avons commencé à chercher le restaurant homonyme. Une tâche peu aisée, vu que toute la place est entourée de restaurants.


Mais aucun des restaurants ne s’appelait Sainte Catherine … Et aucun d’entre eux ne proposait des moules-frites … Sans fléchir, nous avons fait le tour des rues voisines. Avec le même succès ! En derniers recours, nous avons appelé Patrick et il nous a indiqué le restaurant La Marie-Joseph qui se trouve sur le quai aux Briques.

Nous avons aimé la décoration très épurée, réchauffée par quelques tableaux hauts en couleurs exécutés par des artistes contemporains et avons pris place dans la salle aux aquariums que se disputaient quelques truites et homards.

jeudi 8 mars 2012

Aventures gourmandes à Bruxelles. 3ème partie. La Grande Place & Les chocolats belges.

Le lendemain, je n’ai pas déjeuné. Pas parce que je me suis mise au régime (pourtant, j’aurai dû), mais à cause du petit déjeuner. En fait, notre hôtel proposait un vrai English breakfast avec saucisses et bacon grillés, blinis et saumon fumé, œufs brouillés et fromages à la coupe, croquettes de pomme de terre et champignons sautés, pains aux graines et mini-viennoiseries, céréales et yaourts, confitures et fruits frais, séchés, en coque et sous forme de jus, café et thé, etc. Même si on ne goûte pas à tout (et qui pourrait le faire, je me le demande !), un tel petit déjeuner permet de faire plein d’énergie et de tenir jusqu’au soir.

En revanche, les hommes ont été invités par Patrick dans un restaurant traditionnel italien où ils ont déjeuné des spaghettis à la truffe. De plus, ils ont eu la touchante amabilité de prendre des photos pour mon blog :


Les spaghettis à la truffe avant l’arrivée du parmesan.


Les spaghettis à la truffe après l’arrivée du parmesan.

Dans l’après-midi, nous nous sommes retrouvés pour la énième fois sur la Grande-Place.

Le soir précédant, Patrick et Myriam n’ont pas ménagé leurs efforts pour nous montrer certains détails que seuls les Bruxellois connaissent. Ils nous ont par exemple raconté que le très beau bâtiment qui abrite le musée de la ville de Bruxelles a servi auparavant de four public.


mercredi 7 mars 2012

Aventures gourmandes à Bruxelles. 2ème partie. La brasserie «La roue d’or», son Waterzooï de poissons, etc.

Pour notre première soirée à Bruxelles, nous étions invités par nos amis bruxellois, Myriam et Patrick, dans une brasserie située à deux pas de la Grande place : La roue d’or. C’est un endroit très charmant de style Belle Epoque, aux murs et plafond décorés de drôles de personnages volants, comme sortis tout droit des tableaux de Magritte. Les petites plaques en laiton clouées au-dessus des siège sur lesquels on pouvait lire les noms des VIP qui ont fréquenté le lieu (et dont la plupart ne me disaient rien) représentaient un autre élément amusant de la décoration.


La brasserie était pleine à craquer (d’ailleurs, il faut toujours réserver à l’avance) et j’avais l’impression que tout le monde parle en même temps, créant une agitation et une ambiance bon enfant assez inhabituelle en comparaison des restos français où on mange dans un silence profond.

mardi 6 mars 2012

Aventures gourmandes à Bruxelles. 1ère partie. Le café Bxl & La carbonnade flamande.

L’année dernière, nous avons passé un long weekend à Bruxelles à flâner dans les rues, visiter les musées et les galeries d’art, dévorer (des yeux) les chocolats dans les innombrables boutiques dédiées à cette fin, et faire connaissance avec la cuisine belge grâce à quelques restos sympathiques.

Nous sommes allés ensemble avec un couple d’amis : mon mari et Richard devaient se déplacer pour leur travail, alors Carmen a eu la formidable idée d’avancer le  prétexte que nous devions absolument les accompagner pour faire le tour des magasins de chaussures.  

Pour des raisons pratiques, nous avons réservé un hôtel situé tout près de la Grande-Place : étant donné que beaucoup de fonctionnaires européens quittent la ville pendant le weekend, on peut y réserver de superbes chambres pour une somme tout à fait raisonnable. Mais étonnement, nous ne pouvions pas regagner nos chambres avant trois heures de l’après-midi. Il fallait laisser nos bagages à la réception et allez chercher sans tarder un endroit pour s’asseoir, devant un plat chaud de préférence. Un impératif qui s’imposait par le fait que nous nous sommes tous levés à quatre heures de matin pour traverser toute la France, en ayant pour seule consolation les pâles et tristes croissants du bar du TGV.

Nous nous sommes donc retrouvés pour la première (mais pas la dernière) fois sur la Grande-Place. A ma grande surprise, la ville de Bruxelles que j’imaginais sobre à la manière plutôt nordique, c’est avérée très animée, bruyante et baroque. Ceci se voit idéalement dans ce quartier qu’on appelle « le Ilot sacré », dont les édifices ont été construits à nouveau par des architectes italiens au XVIIIème siècle, après leur destruction par les bombardements français.


vendredi 2 mars 2012

Salade tricolore de betteraves à la marocaine

La salade de betterave rouge a été l’un des mets que je préférais pendant mon enfance que j’ai passé en partie au Maroc (toujours à cause du travail de mon père). Dans la région où nous habitions, à proximité du désert de Sahara, on la servait toujours en hors-d’œuvre avant les repas de fête. La recette est adaptée du magnifique livre « The food of the Mediterranean » que ma fille m’a ramené d’Angleterre pour Noël. Pour le plaisir des yeux, j’ai transgressé un peu la tradition, en utilisant trois betteraves de différentes couleurs à la place des seules betteraves rouges dont on a besoin. J’ai aussi cuit les betteraves au four au lieu de les cuire à l’eau : j’avais lu quelque part que leur goût serait ainsi meilleur.

Pour 2 personnes :

1 betterave jaune - 1 betterave rose (ou betterave de Chioggia) - 1 betterave rouge – 1 bonne pincée de graines de cumin fraichement moulues – 1 c. s. de vinaigre de vin rouge – 3 c. s. d’huile d’olive extra-vierge – un peu de poivre noir (2-3 tours du moulin) – une pincée de sel.

Préparation :

Lavez les betteraves. Enveloppez-les séparément dans des feuilles d’aluminium.

 

Mettez-les dans un plat allant au four et faites-les cuire dans un four moyen pendant 1 ½ heure environ (c’est beaucoup trop dispendieux en énergie si vous faites cuire seulement 3 betteraves, mais vous pouvez les cuire ensemble avec un autre plat). Vérifier la cuisson avec la lame d’un couteau.

Epluchez les betteraves, puis coupez-les en tranches épaisses.

Détaillez chaque tranche en fines lamelles, en évitant de mélanger les différentes couleurs car la betterave rouge a tendance à détacher sur les autres.

Préparez la sauce dans un saladier, en mélangeant tous les autres ingrédients au fouet.

Enrobez séparément les lamelles de chaque betterave dans la sauce, en commençant par la plus claire et terminant par la plus foncée. Laissez reposer.

Mélangez avant de servir.  



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