mardi 27 décembre 2011

Pâtes de Noël à la sauce tomate, poivron et chorizo


Peut-on manger des pâtes pour les fêtes de Noël ? Pourquoi pas, si ce sont des pâtes de Noël ! Festives avec leurs formes et couleurs suggestives, elles ont également une très bonne teneur à la cuisson qui leur permet d’égayer les assiettes. On peut aussi les offrir en tant que cadeau amusant, comme c’est le cas du paquet qui est venu à notre table hier soir.


jeudi 15 décembre 2011

Gâteau aux pommes, noix et cannelle


J’ai un petit faible pour ce gâteau aux pommes, en partie parce qu’il est d’une simplicité désarmante, mais aussi parce que sa recette m’a été donnée par une des tantes de mon mari, une très grande dame qui, malgré son âgé respectable de 94 ans, a su préserver intacte sa bonne humeur et la remarquable attention qu’elle porte envers chaque chose ou personne.

Ingrédients :

jeudi 8 décembre 2011

Daurade royale au citron en papillote


Toujours sous l’emprise des daurades, je récidive avec une recette toute simple mais savoureuse. 

mercredi 7 décembre 2011

Filets de daurade royale au chorizo et fenouil confit

La Saint Nicolas est fêtée aussi en Bulgarie, mais dans un tout autre contexte que celui que l’on connaît par ici. Dans la tradition orthodoxe, Saint Nicolas, souverain des mers et des cours d’eau, est le saint patron des pêcheurs. C’est aussi une grande fête familiale qui marque le début des festivités de fin d’année. La tradition veut que toute la famille se rassemble le 6 décembre autour d’un repas composé obligatoirement de poisson. Le plus souvent, il s’agit d’une carpe (selon les croyances, ce serait le serviteur fidèle du Saint) que l’on prépare au four, avec une farce de riz et de noix. À défaut, tout autre poisson de mer ou d’eau douce peut faire affaire…

Pour moi, il est impossible de ne pas respecter cette tradition. Cependant, je m’arrange autant que je peux pour ne pas toucher aux carpes. Hier soir, j’ai trouvé une recette très originale pour mes daurades royales. Je l’ai légèrement adaptée, et nous étions très satisfaits de cette préparation qui c’est avérée non seulement intéressante, mais aussi très savoureuse. 

Ingrédients (pour 2 personnes) :

lundi 5 décembre 2011

Resto à Sète (2ème partie). Bouillabaisse à la sétoise, moules farcies, etc.

Voici la suite avec les plats principaux :

Bouillabaisse à la sétoise

La présence de la bouillabaisse dans le menu s’est avérée un critère supplémentaire, mais obligatoire, dans notre choix de restaurant. Nous en avons discuté en long et en large avec ma belle sœur, et il était hors de question de la laisser repartir pour traverser l’Atlantique sans l’avoir goutée. Je tiens en fait mon addiction à la soupe de poissons à ma belle sœur, parce que c’est elle la première personne qui me l’a fait goûter. Il y a un bon nombre d’années, quand elle et mon frère habitaient en Hongrie, ils nous ont fait visiter l’ancienne capitale hongroise, Esztergom. C’est une majestueuse ville fortifié située sur un virage du Danube. Nous y avons déjeuné dans un restaurant qui servait une magnifique soupe de brochet, une sorte de goulache de poisson très riche en paprika et très piquante. 

Certes, la bouillabaisse sétoise est différente de l’original marseillais, mais cela ne l’empêche pas d’être délicieuse. J’ai demandé l’avis à ma belle sœur, mais elle m’a tout simplement répondu qu’elle est tellement contente qu’elle a perdu la parole.


Bouillabaisse à la sétoise

jeudi 1 décembre 2011

Resto à Sète (1ère partie). Moules à la marinière, etc.

Aujourd’hui, je reviens vers une journée estivale chargée de beaux souvenirs. Et je vous parlerai par la même occasion de quelques plats typiques que propose un sympathique restaurant de Sète.

Au mois d’août, mon frère et ma belle-sœur sont venus nous rendre visite pour quelques jours. Ils habitent au Texas et ont traversé l’océan avec la ferme intention de visiter toute la côte méditerranéenne de l’Andalousie à l’Italie en une dizaine de jours (c’est vrai que, vu de là-bas, les distances sur notre vétuste continent paraissent minuscules et qu’au Texas, on peut rouler toute la journée et toute la nuit et se trouver toujours dans le même état !). Bien qu’ils aient déjà passé une année à Paris, mon frère et ma belle-sœur n’ont jamais visité le sud de la France. Nous les avons donc reçus avec l’intention non moins ferme de leur montrer tout ce que l’on doit à toux prix voir, sentir, et aussi goûter dans notre région, dans la mesure du possible et au delà.

Après l’exécution d’un programme digne de touristes japonais, composé de monuments historiques, édifices romains, paysages méditerranéens et surtout et avant tout de routes languedociennes, nous nous sommes adonnés à cette activité typiquement méditerranéenne que représente le déjeuner qui se prolonge sur plusieurs heures. Nous nous sommes rendus pour cette occasion à Sète.

Comme toute ville située sur la côte méditerranéenne, Sète détient une quantité perturbante de ces ruelles avec vue sur la mer où les petits restaurants se suivent et se ressemblent comme les perles d’un collier. Année après année, nous longeons patiemment ces restos scrutant les menus, essayant de trouver des signes précurseurs d’une nourriture fraiche et savoureuse, avant de s’asseoir pour l’évaluer d’une manière purement empirique. Il est toujours difficile de faire son choix, parce que les restos proposent tous à peu près les mêmes plats, et les opinions des « connaisseurs » varient du « ils sont tous mauvais » à « ils sont tous bons ». J’ai alors usé d’une autre stratégie : j’ai demandé à quelqu’un du coin « où prépare-t-on les meilleures moules farcies ? » (mon plat préféré). Il m’a alors indiqué un restaurant dont je ne vous dirai pas le nom, mais je vous suggérerai qu’il commence par  « mar » et se termine par « ine ». J’approuve : le resto était sympathique et proposait presque tous les plats sétois typiques, la nourriture était délicieuse et bien présentée, et le personnel, très aimable pour nous laisser sans sourciller transporter des bouts de plats d’une assiette à l’autre et prendre toutes les photos que nous voulions.

Voici donc la ronde des entrées :

Moules à la marinière 

Elles étaient d’une telle fraîcheur, c’est comme si l’on mangeait de la mer. De toute façon, je les adore!






























jeudi 24 novembre 2011

Achards de légumes

D’origine indienne, les Achards qui viennent du sub-continent sont plus épicés, alors que ceux qui sont communs sur l’Ile de Réunion sont moins complexes. Ils ravivent les plats pas très aromatiques et conviennent très bien au riz blanc. Essayez-les aussi avec du couscous cuit à la vapeur : vous obtiendrez ainsi un agréable plat végétarien.

Les Achards sont très souples du point de vue ingrédients : les variantes qui existent sont innombrables ! La liste proposée des légumes n’est ni obligatoire ni exhaustive, vous pouvez par exemple n’utiliser qu’un seul type de chou. Mon conseil est de ne pas abuser des courgettes, sinon l’ensemble devient moins aromatique.

Ingrédients :
* 1 c. à café de moutarde en grains,
* les graines de 3 gousses de cardamome verte,
* 2 c. s. d’huile d’olive, 
* 1 oignon moyen,
* 1 racine de gingembre (de la taille d’environ une noix), râpé,
* 4 gousses d'ail, pillées,
* 1 petit piment fort,
* 1 c. à café de curcuma en poudre,
* 2 carottes moyennes,
*1 gros poivron vert, émincé,
* 1/8ème de chou blanc (environ 150 g),
* 2 petits bouquets de brocoli (environ 40 g),
* 2 petits bouquets de chou-fleur (environ 40 g),
* une poignée d’haricots verts (environ 20 g),
* une demi-courgette (environ 40 g),
* 2 c. s. de bon vinaigre de vin rouge.

Préparation

lundi 21 novembre 2011

Le Rougail saucisse

Un soir, nous étions invités à dîner chez des amis qui venaient de rentrer d’un séjour à la Réunion. À cette occasion, nous avons mangé un des plats traditionnels réunionnais, le Rougail saucisse. J’avoue qu’au début j’ai été très surprise : dans mon imagination, les habitants des îles se nourrissent de fleurs, de fruits aux formes et saveurs paradisiaques et, au pire, de poissons et de fruits de mer aux couleurs arc-en-ciel. Pourtant, je suis moi-même née sur île qui ne pourrait sortir que de l’imagination d’Orwell ou d’un dictateur totalitaire, et je sais au plus profond de moi que la réalité n’a parfois rien à voir avec le rêve…
Cependant, ce qui a transformé le rougail saucisse en une véritable gourmandise, en lui rendant toutes ses lettres de noblesse ou plutôt d’exotisme, c’étaient les Achards avec lesquels l’a servie notre amie. J’ai pu alors constater que c’est un très bon plat familial et je l’ai vite adopté par la suite.
Quant aux Achards, on peut les trouver tout prêts au supermarché, au rayon des produits exotiques, et ils sont tout à fait délicieux. L’on peut également les préparer soi-même à l’avance (recette ici !) et les garder pendant une semaine au réfrigérateur dans des bocaux bien fermés.




Rougail saucisse

Ingrédients pour 4 personnes :

jeudi 17 novembre 2011

Escalopes de porc caramélisées au jus de grenade et miel


Les fruits des grenadiers qui abondent dans notre région commencent à éclater sur les arbres pour exhiber leur chair écarlate et alimenter les fantasmes culinaires. Les origines lointaines de la grenade (venue de Perse, elle serait un des plus vieux fruits) et la place qu’elle occupe dans les légendes de nos ancêtres ne font qu’amplifier son effet prolifique sur notre imagination.
 

Rappelant des pierres précieuses non-taillées, les graines de la grenade (ou les arilles, si l’on veut utiliser un nom plus approprié), sont déjà tellement décoratives qu’elles incitent à les utiliser plus souvent dans les préparations, sucrées et salées. Mais de plus, la grenade est championne en matière de contenu de ces antioxydants si bénéfiques pour notre santé. L’activité des antioxydants de la grenade et de son jus serait en effet supérieure à celle du thé vert et du vin rouge !

Ce fruit m’a fait penser à l’utiliser dans une recette toute simple qui exploite pleinement son goût spécifique. La viande de porc, assez neutre, se prête aisément à ce jeu (j’ai aussi envie de faire un essai avec du magret du canard, quelque chose me dit que ce sera un mariage heureux). J’ai ajouté un peu de miel pour souligner la douceur du fruit, du poivre pour opposer la force à la douceur, et du piment de Cayenne pour donner un coup de fouet par le piquant. Rien de plus. Et c’est bon !

Ingrédients (pour 4 personnes)

vendredi 11 novembre 2011

Automne. Crumble salé de courge butternut.

Il pleut. Quatrième épisode cévenole en deux semaines, et ce n’est pas fini ! Et dire que tout le monde nous envie notre climat méditerranéen… C’est vrai, nous n’avons pas trop à nous plaindre avec ce nombre impressionnant de jours ensoleillés et lumineux dont nous pouvons profiter tout au long de l’année. Mais au printemps et en automne, ce même climat peut vraiment vous gâcher la vie à cause de ce phénomène que l’on appelle « épisode cévenole » : pendant plusieurs jours, les lourdes masses nuageuses tournent au nord du Golfe du Lyon et déversent avec une constance et une ténacité remarquable des tonnes  de pluie sur les terres arides, avant de retourner pour se recharger en eau directement dans la mer. Il pleut à seaux, il pleut des cordes, des hallebardes, des chats et des chiens, et tout ce qui va avec. Les chemins qui ont le malheur de se trouver dans les parties basses disparaissant alors sous l’eau, les ruisseaux se transforment en torrents et les torrents en furieuses rivières qui débordent et emportent tout sur leur passage. Le spectacle est très impressionnant quand on le voit pour la première fois ; ensuite, on fait attention et on évite de s’aventurer sous les trombes d’eau. Puis, quand arrive le premier rayon de soleil, on n’a qu’une seule envie : sortir, respirer et profiter de la douceur du climat et des explosions de couleurs sur les arbres que seul l’automne est capable d’offrir...

 
Puis, bien au chaud dans ma cuisine, je continue à explorer les différentes façons d’accommoder les courges, ces légumes-fruits de formes, couleurs et goûts si divers que l’on peut cuisiner en version salée ou sucrée. Je suis déjà éperdument amoureuse du potimarron à cause de sa chair douce et dense rappelant une châtaigne gigantesque. Cette semaine, c’est le butternut qui a passé avec succès l’ultime test : coupé en deux, parsemé d’un peu de sucre et cuit tout simplement au four, il a dévoilé une saveur agréable et sucrée, bien cachée sous sa peau un peu pâlotte.  
  
                       
                              Avant …                                                                            Après



En version salée, le butternut peut aisément remplacer ou accompagner les pommes de terre ou les carottes, par exemple dans un gratin. Il est délicieux aussi en crumble, comme dans la recette qui suit :

Crumble salé de butternut


Pour 4 personnes :

vendredi 4 novembre 2011

Vins du Roussillon & Brownie tout chocolat


Pour arriver au domaine de la Perdrix, nous devons traverser le plus grand vignoble au monde, celui du Languedoc-Roussillon, sur presque toute la longueur. Vu de l’autoroute, le paysage est dominé par les vignes qui, à cette période de l’année, sont en train de se parer de jolies couleurs dorées et cuivrées. De temps en temps, les éoliennes viennent animer le paysage, faisant concurrence aux pins maritimes qui, balayés sans cesse par les vents dominants, laissent l’impression qu’ils ont tous poussé inclinés vers la mer méditerranéenne qui se dessine au loin.

dimanche 30 octobre 2011

Lasagnes à la (presque) bolognaise (sans viande hachée)

Il y a un petit moment, Miss cuisine m’a invité à participer à un tour sur http://www.untourencuisine.com/Tour. Un tour, c'est 20 personnes, 20 inscrits qui ont 4 semaines pour réaliser une recette de leur binôme, et doivent publier leur recette tous en même temps.

Je me suis donc inscrite pour le tour suivant, en occurrence le tour n°15. Après un court moment de suspense, le tirage au sort a été effectué et le verdict est tombé :
j’ai dû choisir une recette de cuisine sur le blog de gigidu5444 : http://www.la-cuisine-de-gigi.com/, alors que Laurette (http://chocoletta.canalblog.com/) devrait choisir une recette sur mon blog.
Ce jeu permet de faire connaissance avec d’autres blogs et avec d’autres personnes et de se rendre compte par la même occasion que le monde est très coloré et que chacun le voit et le présente à sa façon, pour le meilleur et pour le pire… 

Ensuite, il fallait programmer la publication de la recette pour le dimanche 30 octobre 2011 à 09h précisément. C’est toujours amusant d’imaginer combien d’autres personnes sur la Terre font la même chose au même moment que vous, et ce qui semble certain, c’est qu’à 9 heure pile 20 personnes devraient se précipiter vers les ordinateurs pour envoyer leur recette et pour enfin apprendre quelle recette de leur propre blog a été choisie par leur binôme, laissant à leur entourage le souci de leur demander s’ils n’ont vraiment pas quelque chose de plus intéressant à faire un dimanche matin.

Pour ma part, j’ai choisi de poster la recette de lasagnes à la bolognaise de gigidu5444, mais je l’ai préparé à ma façon. J’appelle ma sauce « presque  bolognaise », car je remplace toujours la viande de bœuf par du jambon (c’était plus pratique pour moi au début, étant donné que nous avons beaucoup plus souvent un paquet de jambon au réfrigérateur que de la viande de bœuf, et puis nous avons préféré et gardé cette version). 

Lasagnes à la (presque) bolognaise 

Ingrédients pour 6 personnes ayant bon appétit :

Un paquet de lasagnes (500 g), 2 boules de mozzarella coupées en dés, 80 g de parmesan râpé (ou un autre fromage jaune à pate dure, comme l’emmental ou le compté, mais dans ce cas il faut augmenter la quantité), de l’huile ou de beurre pour le plat.

Pour la sauce bolognaise :
4 c. à s. d’huile d’olive, 1 oignon finement haché, 1 carotte coupée en dès, 300 g de jambon de Paris sans couenne, coupé le plus finement possible, 80 g de lardon fumé (facultatif) finement coupé, 10 cl de vin rouge, 2 boîtes de 420 g de coulis de tomates (ou de tomates concassées en conserve, ou encore la pulpe de 850 g de tomates fraîches), 2-3 clous de girofle, 2 feuilles de laurier, 1 c. à c. de sel, du poivre noir fraîchement moulu.

Pour la sauce béchamel :
1 litre de lait, 3 c. à s. de farine, 50 g de beurre, du sel, une pincée de poivre blanc moulu, une pincée de noix de muscade râpée.

Méthode :

mardi 25 octobre 2011

Burgers « asiatiques »


Ma fille m’a demandé de lui envoyer le mode de préparation de ces burgers sucrés-salés d’inspiration asiatique que nous apprécions tous à la maison.

J’ai alors voulu apprendre quelque chose de plus sur cette recette dont je ne me souvenais plus l’origine. En dehors de toutes les horreurs que j’ai pu lire sur la malbouffe qui va de pair avec le burger dans l’esprit du militant moyen (statistiquement parlant), j’ai appris des choses aussi essentielles qu’utiles comme le fait que l’un des blogs préférés des Français ne parle de rien d’autre que de fast-food, que chaque famille américaine consomme des hamburgers en moyenne six fois par semaine et que si l’on mettait sur l’équateur l’un après l’autre tous ces hamburgers consommés par ces mêmes Américains au cours d’une année, on pourrait faire le tour de la Terre 72 fois.

J’ai su également que la deuxième plus grande chaîne de fast-food au Japon (après, devinez qui ! Toujours les mêmes …) propose des burgers « atypiques » où par exemple le pain est remplacé par du riz. Cette dernière information m’a fait très plaisir, parce que depuis toujours je sers ces burgers avec du riz, et ils sont très bien comme ça. Je suis très curieuse de savoir si mes burgers ont quelque chose à voir avec les japonais, si quelqu’un a des informations, qu’il n’hésite pas à m’éclairer !

Sinon, je serai obligée d’aller vérifier sur place (mais ceci n’est pas prévu pour bientôt…)

Ingrédients pour 6 burgers :

500 g de viande de bœuf hachée, ¼ cuillère à café de poivre noir moulu, les gousses écrasées d’une demi-tête d’ail, ½ c. à c. de gingembre frais râpé, 2 c. à s. d’huile.

Pour la sauce :
1/2 c. à c. de gingembre frais râpé, 3 c. à s. de sauce de soja, 1 c. à s. de miel liquide et ½ tasse de cacahuètes non salées et coupées en deux.

Pour la garniture :
1 ½ verre de riz blanc cuit.

vendredi 21 octobre 2011

Velouté de potimarron et châtaignes, avec bouillon de poulet maison

Une belle courge, quelques châtaignes et un bouillon de poulet maison : rien de mieux pour affronter les premières fraicheurs automnales !



Ingrédients pour 6 personnes :

lundi 17 octobre 2011

Crêpe géante au four avec de la confiture de coings


Dès l’arrivée des fraicheurs automnales, je reviens avec un grand plaisir vers cette recette simplissime et pourtant si bonne. Je dois l’idée de la crêpe géante aux coings à ma voisine de pallier de l’époque quand j’étais encore jeune maman. Il se peut que le doux souvenir de cette période de ma vie soit pour quelque chose dans mon affection pour cette heureuse combinaison…


Pour la confiture de coings :


Vous pouvez utiliser la pulpe du coing (ou des coings) qui a servi à faire de la gelée, en la cuisant avec 4 cuillères à soupe de sucre par fruit, jusqu’à ce qu’il ne reste plus de liquide. Il vous faudra pour cela le remuer doucement pendant environ un quart d’heure à feu doux, à découvert.

Cette « confiture » légère peut se conserver pendant quelques jours au réfrigérateur.


Pour la crêpe géante au four :

vendredi 14 octobre 2011

Gelée pimentée de coings à la cardamome

Il y a quelque chose d’exquis dans les gelées qui me fascine. J’aime particulièrement la gelée de coings, très aromatique et que l’on peut aisément préparer sans additifs. Il suffit de faire cuire les fruits avec les pépins et les peaux : très riches en pectine, ils permettent la gélification, rendant inutile l'apport de sucre gélifiant.

Il y a quelque temps, j’ai été très impressionnée par une gelée de piment d’Espelette et j’ai beau cherché sur Internet, je n’ai pas trouvé de recette. J’ai alors pensé que si j’utilise une base de coings, je pourrai réaliser une gelée piquante et fruitée de « façon naturelle », c'est-à-dire sans avoir recours aux additifs gélifiants.


Ingrédients :
  
1 coing mûr (environ 250 g), du sucre cristallisé, 2 petits piments rouges forts coupés dans la longueur, les graines de 3 gousses de cardamome verte.

mercredi 12 octobre 2011

Chips de topinambour


Auparavant, j’étais persuadée que le mot « fade » a été spécialement inventé pour décrire le goût du topinambour, et que, quoi que l’on fasse de lui, un topinambour reste un topinambour. Il ne faut surtout pas les glisser dans un plat, où ils gâcheront tout, mieux vaut les cuisiner tout seuls. Certains les cuisent en purée ou en velouté avec des noisettes (quel dommage pour les noisettes !)

Mais après mon récent achat de quantités impressionnantes au risque et péril de la paix familiale et les maints tests de divers préparations, j’ai découvert que les topinambours peuvent être même très agréables. Par exemple, ils perdent enfin leur goût terreux quand ils sont finement coupés et frits en chips de manière à ce qu’ils deviennent dorés et croustillants. Ils rappellent alors des chips de pomme de terre légèrement sucrés, mais en plus original.

La préparation de ces chips demande d’éviter plusieurs difficultés. Tout d’abord, il ne faut pas couper les topinambours en rondelles trop fines, parce qu’elles bruniront instantanément dans l’huile chaude, ni trop épaisses, parce qu’elles garderont un noyau mou porteur de ce goût métallique qui caractérise le topinambour. Une fois coupées, les rondelles de topinambour noircissent très vite au contact de l’air, il faut donc faire attention à les jeter de suite dans de l’eau vinaigrée et salée. Ceci aide à éviter un autre écueil qui consiste dans le fait que si l’on met les rondelles dans l’huile de friture sans les tremper auparavant, elles se collent rapidement les unes aux autres. Dernière précaution, pas spécifiquement valable pour les chips de topinambour cette fois, il faut bien essorer les pétales avant de les plonger dans l’huile de friture. 

Ingrédients :
200 g de topinambours, du sel et de l’huile pour la friture.  

Préparation :
Grattez les topinambours pour enlever la peau, coupez le bout, lavez-les, coupez-les en rondelles assez fines, par exemple à l’aide d’une mandoline. Jetez-les de suite dans de l’eau froide additionnée de sel et de vinaigre.
Chauffez l’huile.
Essorez les rondelles de topinambour dans du papier absorbant. Faites-les frire rapidement dans l’huile jusqu’à ce qu’elles deviennent bien dorées.
Egouttez-les sur du papier absorbant.

mardi 11 octobre 2011

Pilaf de quinoa aux abricots secs et aux noix

C’est une manière peu habituelle et amusante de présenter un accompagnement à base de quinoa, cette petite graine qui a la particularité de posséder à elle seule tous les acides aminés, un record pour le monde végétal !



Pilaf de quinoa aux abricots secs et aux noix

Ingrédients :

1 verre de quinoa, 2 c. à s. d’huile d’olive, 1 petit oignon épluché, 8 abricots secs, les cerneaux de 4 noix fraîches (parce que c’est la saison), 1 c. à c. de gros sel et du poivre de moulin.

Préparation :


Coupez l’oignon, les abricots et les noix en petits dés.

Rincez et égouttez le quinoa.

Faites fondre l’oignon dans l’huile chaude pendant 3-5 minutes jusqu’à ce qu’il soit translucide. Ajoutez le quinoa, mélangez bien jusqu’à l’évaporation du liquide. Ajoutez 2 verres d’eau, salez et poivrez. Laissez cuire 10 minutes après l’ébullition, si besoin augmentez la température pour accélérer l’évaporation de l’eau. Ajoutez les abricots et les noix. Laissez encore 5 minutes sur le feu afin qu’il ne reste plus de liquide. Décorez avec quelques dés d’abricots et de noix.

lundi 10 octobre 2011

Roulades de bœuf au gingembre et coings, pilaf de quinoa aux abricots secs, gelée pimentée de coing à la cardamome et chips de topinambour

Voici, comme promis, la recette que j’ai inventé pour le concours « Ma recette presque parfaite » … et que je n’ai finalement pas envoyée à cause d’un problème informatique venu du site qui ne me permettait pas le transfert de mes photos. Tant pis, j’ai pris beaucoup de plaisir à associer des produits que je n’utilise pas souvent dans ma cuisine, et au final nous nous sommes régalés de plats que j’ai envie de refaire bientôt.  

 
Il fallait donc choisir parmi 15 produits : champignons des bois, coing, topinambour,  abricots secs, quinoa, sauce soja, agneau, bœuf, veau, Comté, crème, œufs, cabillaud, noix de Saint-Jacques et saumon fumé sauvage.

C’est un choix qui paraît assez large, mais quand on exclut déjà les champignons sauvages auxquels je ne prête pas une très grande confiance et les produits de mer, trop onéreux pour se lancer dans des expérimentations culinaires, il devient assez compliqué de marier cinq des autres produits. J’ai été en revanche très inspirée par le coing, les abricots secs et le quinoa, et j’ai rajouté à ma liste le bœuf et le topinambour.


Le but du jeu était ensuite de revisiter une recette d’antan que l’on puisse préparer en deux heures (j’aurai pu entrer, je pense, dans ce délai, si je ne prenais pas de photos des différentes étapes et si je ne lavais pas entre temps les casseroles et autres ustensiles sales qui menaçaient d’envahir la cuisine).

J’ai imaginé une recette de roulades de bœuf au gingembre, une épice qui lui veut du bien, et aux coings. J’ai accompagnées ces roulades de garnitures qui complètent leur saveur : un pilaf de quinoa aux abricots secs, une gelée pimentée de coings aromatisé à la cardamome (cette dernière s’allie à merveille au gingembre) pour apporter une note piquante en réponse à la douceur des coings et des abricots, et avec des chips de topinambour dont le goût assez neutre permet au palais de se reposer et d’apprécier mieux les autres saveurs. Les roulades sont bien une recette d’antan, le pilaf aussi, tout comme la gelée, n’est-ce pas, et les chips avaient déjà été inventés au début du XIXème siècle !

jeudi 6 octobre 2011

Compotée mi-figue, mi-raisin … mi-prune


Le temps est très chaud et ensoleillé pour un début d’octobre et je refuse encore de croire que l’automne arrive à grands pas. En attendant les premières pluies, voici la recette de la compotée de fruits de fin d’été – début d’automne que j’ai préparée pour accompagner les crêpes du petit déjeuner dominical. Rassurez-vous, elle est agréable, légère et aromatique, malgré le nom que je n’ai pas résisté à lui attribuer…



Ingrédients

3 belles figues,  une petite grappe de raisin, 3 prunes violettes bien mures, 4 c. à s. de sucre en poudre.



Préparation

Lavez les fruits. Coupez les figues et les prunes en quartiers, et les graines du raisin en deux. Retirez les noyaux des prunes et les graines du raisin.

dimanche 2 octobre 2011

Newcastle

Désormais, Diana’s Cook Blog a un correspondant spécial en Angleterre, à Newcastle : http://moredianascook.blogspot.com/



Bonne lecture !

vendredi 30 septembre 2011

Calmars, fleurs de courgettes et fleurs de basilic comme en tempura

Encore une recette dictée par les humeurs du marché ! Ce mercredi-là, le producteur de légumes a attiré mon attention vers les fleurs de courgettes qu’il avait cueillis un peu plus tôt le matin. Les beignets de fleurs de courgettes qu’il avait goûtés en Toscane, me révélait-il de sa voit de tonnerre qui arrivait à dominer tous les autres bruits du marché, ont été la meilleure chose qu’il avait mangée dans sa vie.

Sur le stand des produits bio, les bouquets de basilic affichaient ses petites fleurs blanches : c’est au moment de la floraison que les herbes sont à l’apogée de leur richesse aromatique.

Et aux halles de Sète, il y avait un grand arrivage de petits encornets, calmars, calamars et de piste. Tous ces noms désignent en fait à peu près la même chose, c'est-à-dire le « calmar » des zoologistes (qui, lui, englobe une myriade d’espèces, mais ce n’est ni lieu, ni le moment d’en discuter…). Le nom « encornet » est employé plutôt pour le produit destiné à la consommation (quoi que, on donne volontairement ce nom aussi aux blancs de seiche), alors que dans le Sud-Ouest on appelle souvent un calmar « calamar », comme en Espagne. Enfin, sous le nom de « piste » se cachent des calmars qui sont vraiment tout petits. On appelle également « piste » une pâte à tartiner sudiste à base de calmars pas plus grands d’un ongle que l’on broie tout simplement (pas de commentaire !) avec de l’ail, du persil et d’huile d’olive. Dieu merci, on peut aussi les faire cuire à la poêle avec les mêmes ingrédients, et c’est vraiment délicieux !

lundi 26 septembre 2011

Concours de cuisine amateur « Ma recette presque parfaite »

Bonjour à tous les passionnés de cuisine ! Je vous propose de participer au grand concours de cuisine amateur « Ma Recette Presque Parfaite ». Le thème de concours est de revisiter une recette d’antan et d’y apporter une touche de modernité.



Cette compétition est organisée par Grand Frais, partenaire de l’émission Un Diner presque Parfait et est réservée uniquement aux amateurs. Une centaine de chefs de l'Association des Maîtres Cuisiniers de France, sous la présidence du chef étoilé Christian Têtedoie, participeront à la sélection des candidats. Le gagnant remportera 5000 €.

Le concours se divise en plusieurs étapes : le dépôt des candidatures dans un premier temps, qui se déroule du 28 septembre au 9 octobre, ensuite le concours sera ponctué d’une demi-finale, ainsi que de la participation des internautes qui sélectionneront les 5 finalistes qui s’affronteront lors de la grande finale du 27 novembre au restaurant gastronomique de Christian Têtedoie à Lyon.

Vous pouvez déjà vous inscrire sur le site pour recevoir une alerte à l’ouverture des candidatures, et obtenir plus de détails sur les produits à choisir et le déroulement de la compétition.

Moi, je participerai ! Vous découvrirez bientôt en ligne ma recette.

mercredi 21 septembre 2011

Salade de roquette aux poires et bleu d’Auvergne

Les poires croquantes des variétés « estivales » que l’on trouve encore sur les étales des marchés (mais pas pour très longtemps, tellement elles sont fragiles) ajoutent une douceur délicate aux notes piquantes de la roquette et au goût puissant du bleu d’Auvergne.

Pour 4 personnes :
100 g de feuilles de roquette, 1 échalote finement émincée, 1 poire mûre mais ferme, quelques feuilles de persil plat, 50 g de bleu d’Auvergne.

Pour la vinaigrette :
1 c. à s. de vinaigre de vin blanc aromatisé aux noix, 4 c. à s. d’huile d’olive extra-vierge ou d’huile de noix, une petite pincée de sel.

Versez le vinaigre dans un petit bol. Faites-y dissoudre le sel. Ajoutez l’huile petit à petit, en fouettant sans cesse jusqu’à ce que la vinaigrette épaississe. Ajoutez l’échalote.

Epluchez et coupez la poire en fines lamelles.

Mélangez la roquette, la poire et le persil dans un saladier. Arrosez de la vinaigrette, mélangez encore. Parsemez de lamelles de fromage. Servez immédiatement.



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