jeudi 8 mars 2012

Aventures gourmandes à Bruxelles. 3ème partie. La Grande Place & Les chocolats belges.

Le lendemain, je n’ai pas déjeuné. Pas parce que je me suis mise au régime (pourtant, j’aurai dû), mais à cause du petit déjeuner. En fait, notre hôtel proposait un vrai English breakfast avec saucisses et bacon grillés, blinis et saumon fumé, œufs brouillés et fromages à la coupe, croquettes de pomme de terre et champignons sautés, pains aux graines et mini-viennoiseries, céréales et yaourts, confitures et fruits frais, séchés, en coque et sous forme de jus, café et thé, etc. Même si on ne goûte pas à tout (et qui pourrait le faire, je me le demande !), un tel petit déjeuner permet de faire plein d’énergie et de tenir jusqu’au soir.

En revanche, les hommes ont été invités par Patrick dans un restaurant traditionnel italien où ils ont déjeuné des spaghettis à la truffe. De plus, ils ont eu la touchante amabilité de prendre des photos pour mon blog :


Les spaghettis à la truffe avant l’arrivée du parmesan.


Les spaghettis à la truffe après l’arrivée du parmesan.

Dans l’après-midi, nous nous sommes retrouvés pour la énième fois sur la Grande-Place.

Le soir précédant, Patrick et Myriam n’ont pas ménagé leurs efforts pour nous montrer certains détails que seuls les Bruxellois connaissent. Ils nous ont par exemple raconté que le très beau bâtiment qui abrite le musée de la ville de Bruxelles a servi auparavant de four public.



Puis ils nous ont demandé si nous remarquons quelque chose d’étrange dans le bâtiment gothique de l’Hôtel de ville. En effet, son portail est excentré par rapport à l’axe de la tour. Selon la légende, quand l’édifice a été achevé et les échafaudages enlevés, l’architecte, se rendant compte de son erreur, s’est jeté du haut de la tour.


J’espérais fort que ce n’est qu’une légende...
En réalité, cette excentricité est due au fait que les deux parties du bâtiment n’ont pas été construites en même temps.
Dans la galerie passant sous la « Maison de l'Étoile », au coin de la Grand-Place, se trouvait un bas-relief en laiton tout noirci dont certaines parties brillaient comme si elles étaient faites en or. Nos amis bruxellois nous ont dit qu’il faut caresser le bras de la figure allongée si on veut un jour retourner à Bruxelles tout en faisant ce vœu.

Le bas-relief a été caressé avec tant de hardiesse par les touristes bien renseignés que j’ai appris récemment qu’il a dû être enlevé pour une longue restauration.  


Une grande majorité des édifices entourant la Grande place abrite actuellement des hôtels, assortis de restaurants en rez-de-chaussée et parfois, en étage.

L’un des plus célèbres est celui à l’oie blanche : on y mangerait très bien, mais la serveuse serait toujours de très mauvaise humeur, certainement à force de monter sans cesse les escaliers les mains chargées de plats.


A deux pas de la Grande place, sur la rue de la Tête d’Or, se trouve le musée du cacao et du chocolat. Il est plutôt petit, mais si vous avez assez du temps pour laisser les hordes de touristes se dissiper (en vous demandant en secret qu’elle peut être la langue bizarre qu’ils emploient), vous pouvez y apprendre des choses intéressantes sur le cacao, sur l’histoire du chocolat et bien évidemment, sur la contribution des Belges dans le domaine (qui ont inventé, entre autre, les pralinés). 


A la fin de la visite, la démonstration de confection de bonbons m’a donné une forte envie de m’acheter un moule à chocolat comme ceux qui sont exposés dans le musée et de se lancer dans la fabrication de bonbons « maison ».


Des chocolats, on en voit à Bruxelles. Plus que ce qu’on pouvait s’imaginer et peut-être autant que des dentelles. La plupart des grandes maisons de chocolat belges ont élu domicile justement sur la Grande-Place ou aux alentours. Beaucoup d’entre elles sont concentrées sur la toute proche rue du Beurre et offrent un spectacle inoubliable pour les yeux et les papilles.


Dans la boutique à chocolats du passage somptueux des Galeries royales, on peut même composer son assortiment de chocolats à emporter.



Sur la rue du Beurre se trouve également la célébrissime biscuiterie Dandoy qui exalte l’enivrant parfum des biscuits fraichement sortis du four.


On peut y acheter des spéculoos, ainsi que le fameux pain à la grecque. En réalité, cette spécialité bruxelloise n’a rien à voir ni avec le pain, ni avec la Grèce. Il s’agit d’un pain garni de généreux grains de sucre qui a été fabriqué depuis le XVIIème s. par les moines du Fossé-aux-Loups, d’où son appellation « pain du fossé » ou « bruut van de grecht » en flamand : un nom que les soldats français ont sûrement traduits trop librement …


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