Cuisses de poulet et riz cuits au four. Avec des quartiers de citron : un détail extrêmement important.
(Excusez-moi pour ce flou absolument non-artistique et non-recherché : je suis privée de l’Appareil photo).
Ma fille est rentrée d’Angleterre, mais cette semaine c’est le chef de la famille qui est parti pour une longue mission. Ce qui a entrainé toute une série de conséquences directes et immédiates, dont la première était de nous vernir les ongles (du corail pour moi (ça change drôlement ! mais rassurez-vous, ça ne va pas durer), et du Deep purple pour ma fille, très classe). Deuxième conséquence : je maitrise déjà la commande de la télé. Car j’en ai accès. Ce qui s’avère être très utile quand nous nous faisons un plateau-télé (mais surement pas pour regarder le foot). Troisième : nous avons des biscuits en forme de dinosaures pour le petit déjeuner. Et last but not least, nous mangeons comme des oiseaux. Comprenez : des graines et de la verdure. Et des fruits, aussi (il y a bel et bien des oiseaux frugivores, ne l’oublions pas).
J’espère que le temps passera très vite parce que notre homme nous manque terriblement … et il fait trop chaud pour entreprendre d’autres âneries, comme manger du Nutella à la cuillère et faire gâteau sur gâteau.
(Ici ma fille commente :
« Et on va au cinéma. Toutes les deux. Parce que c’est génial de rire comme des gamines en regardant l’Age de Glace. On parle. Papa en aurait mal à la tête. Pipipipi. Des petits oiseaux qui mangent leurs fruits en regardant des séries. Puis les gâteaux, ce n’est pas tout à fait LE truc qu’on fait par ici. Juste un de temps en temps…»)
Il y un grand classique que je cuisine à peu près toujours pour nous deux quand mon mari est parti en mission : le poulet au riz. C’était l’un des plats préférés de mon enfance (et croyez-moi, je n’ai pas été facile) et le tout premier vrai plat que j’ai cuisiné toute seule (après les pâtes, mais elles ne comptent pas). Je pensais que cela me servira dans la vie … Hélas, mon homme a toujours refusé de le goûter. Il a eu beaucoup trop de mauvaises expériences avec lui à une époque où il ne pouvait pas se permettre de refuser. Car ce plat est d’une telle simplicité qu’il peut être aussi bien merveilleusement goûteux qu’absolument insipide, si on n’utilise pas la bonne technique. Qui ne recèle pourtant rien de compliqué et que je tenterai de vous décrire tout de suite.
Poulet au riz
(Les proportions sont pour deux personnes)
2 cuisses de poulet, partie basse séparée de la partie haute
2 oignons moyens
4 c. s. d’huile de tournesol
1 c. c. bombée de sel
12 graines de poivre noir + du poivre noir de moulin
¾ verre de riz rond (le riz pour rizotto marche bien)
des quartiers de citron pour l’accompagnement
Faites chauffer l’huile dans une casserole. Mettez-y les cuisses de poulet avec la peau vers le bas. Assaisonnez généreusement de poivre de moulin.
(Le poivre noir possède l’inconvénient de colorer le riz ; si vous préférez un riz plus blanc, remplacez le poivre noir par du poivre blanc ; cependant, je préfère le goût spécifique que le noir apporte à ce plat).
Faites dorer les cuisses de poulet à feu vif, retournez-les et faites-les dorer sur l’autre face.
Ajoutez les oignons émincés. Faites-les dorer en remuant le tout pendant une dizaine de minutes.
Ajoutez le sel et le poivre en grains. Couvrez avec 2 verres d’eau, attendez l’ébullition et laissez cuire pendant 5 minutes.
En attendant, allumez le four.
Lavez et égouttez le riz.
Etalez-le dans un plat allant au four (inutile de graisser le plat). Rangez dessus les morceaux de poulet avec la peau vers le bas. Versez dessus le liquide de la cuisson.
Mettez dans le four préchauffé et laissez cuire 30 minutes à 180°C, en retournant les cuisses à la mi-cuisson. A la fin, tout le liquide doit être absorbé par le riz et les morceaux de poulet, bien dorés.
Laissez le plat encore une dizaine de minutes dans le four chaud avant de servir avec les quartiers de citron.
Voilà, c’est tout. Bon appétit !
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