Que faire en trois jours à Annecy (et aux environs) ?

En plein été, tout le monde se presse pour venir bronzer aux bords de la Méditerranée ; alors, l’instinct nous pousse à partir à contre courant. Cette fois, nous avons choisi de passer un long week-end dans les Alpes en Haute-Savoie et nous nous sommes basés à Annecy. En réalité, nous n’avons pas pu échapper ni aux foules, ni aux rayons mordants du soleil, mais nous sommes tombés amoureux de cet adorable coin de France.

Voici quelques petites idées sur ce qu’on peut y faire en trois jours sans se ruiner : 

Se promener le long des quais fleuris de la très jolie vieille ville d’Annecy  (que l’on surnomme « Venise des Alpes » ; pourtant, j’ai trouvé pas mal de différences entre les deux villes …). 

Faire connaissance avec les pâtisseries locales …

 … comme le Biscuit de Savoie …

… (simple et très bon !) …

… et la Croix de Savoie : celle-ci est à la praline (meilleure en goût qu’en aspect), mais il en existe aussi au sucre et au chocolat.

Prendre son temps pour observer les quais fleuris … 

… et les maisons aux couleurs vives et aux pieds dans l’eau …

… depuis une des nombreuses brasseries situées sur les canaux ;

y déguster une bière locale, comme la B.A.S. (bière artisanale savoyarde brassée à Chambéry) : elle est délicate et fruitée, et j’ai beaucoup aimé son étiquette art nouveau …

… ou opter pour une glace (la spécialité locale est au génépi, mais ce n'est pas celle-ci).

Visiter tous les monuments historiques et tous les parcs fleuris.

Contempler le coucher du soleil depuis les berges du lac d’Annecy.

Le lendemain matin, faire un tour du marché des producteurs locaux ;

goûter (et acheter, pour prolonger le goût des vacances) de la charcuterie savoyarde …

… des fromages des alpages …

(avec beaucoup de caractère)

… des pains artisanaux (je vous conseille celui aux noix de Grenoble)…

… et du très bon nougat (on n'est pas très loin de Montélimar).

Succomber au charme des haricots pourpres. 

Se montrer infidèle aux produits made in France pour soutenir l’économie grecque, en achetant des olives Kalamata.

 

S’offrir du sel rose de l’Himalaya et du poivre de Tasmanie à la boutique La place aux épices, rue Jean-Jacques Rousseau (si vous cherchez des sels et des poivres rares, y compris des diamants de sel, du poivre vert du Si Chuan ou du poivre de kampot, c’est ici).

Se laisser tenter par la vaisselle bariolée au marché de la brocante (il s’étale sur les quais de la Vieille ville tous les derniers samedis du chaque mois).

Quitter la ville très tôt le lendemain matin et prendre la route vers Chamonix-Mont Blanc…

… longeant la Rive Est du lac d’Annecy, par exemple.

Délaisser ses ambitions de visiter tous les châteaux que l’on voit de la fenêtre de la voiture.

Prendre plusieurs photos pendant qu’on reste coincé dans les travaux.

Faire un bref stop à Megève.

Imaginer qu’on choisit un chalet pour son futur séjour

(obligatoirement avec des cœurs sur les volets)

(mais ce ne sera probablement pas pour l’hiver)

S’amuser de la forme des pâtes et de la charcuterie coquine.

Réfléchir sur le fait que le Suc des glaciers* n’est pas exactement une eau dotée d’une extrême pureté.

Manger un sandwich au Reblochon et au jambon de montagne dans une brasserie qui donne sur la place du village, un large chapeau de paille sur la tête (qui ne vous empêchera pas de prendre des couleurs).     

S’émerveiller des sommets des Alpes depuis la route (quand ce n’est pas vous qui tenez le volant) …

… et du centre ville de Chamonix.

Rester sans voix devant la splendeur du Mont Blanc …

… et les autres pics alpins qui transpercent les nuages.

Rentrer sur Annecy pour se mélanger une dernière fois aux touristes en centre ville.

Prendre (encore) une photo du Château de l’Ile.

Se promettre d’y revenir.